Bienvenue dans cette 2e édition du Bilan de la saison du staff d'Icotaku ! Une saison printanière rythmée par de nombreuses pauses et reports liés à la crise du COVID-19. Le but est simple : vous proposer nos avis sur un certain nombre d'animes s'étant terminés cette saison.
Pour mieux vous y retrouver voici le plan du bilan :
Sommaire :
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Ninari
-Note = 9/10
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Crunchyroll
Étudiante et passionnée par les livres, Motosu Urano venait d'apprendre qu'elle allait enfin travailler comme bibliothécaire, ce dont elle avait toujours rêvé. Mais la vie en a décidé autrement et un tragique accident l'a emportée.
Pourtant, elle s'est réincarnée dans le corps de Myne, la petite fille d'un soldat. Mais elle ne se laisse pas abattre pour autant. Après tout, tant qu'elle peut lire, elle n'a besoin de rien d'autre. Cependant, dans ce monde dominé par la magie, seuls les nobles et les puissants ont accès aux livres. Le taux d'alphabétisation est ainsi très bas et peu d'ouvrages sont d'imprimés. Comme ils sont hors de portée pour quelqu'un de pauvre comme Myne, elle décide alors d'essayer de créer des livres en rassemblant toutes les connaissances acquises au cours de ses lectures...
-Crunchyroll-
La
première saison diffusée en
octobre 2019 m’avait totalement charmée, à tous les points de vue. Cette saison encore, les
personnages donnent toujours autant le sourire ! La plupart d'entre eux ont le droit à un développement plus ou moins poussé mais qui s’inscrit bien dans l’
œuvre.
Main arrive toujours à nous embarquer dans ses aventures et on prend vraiment plaisir à voir comment elle réussit à se sortir de situations délicates. Elle continue à nous transmettre sa joie de vivre ainsi que sa passion toujours aussi communicative pour les livres et la connaissance ! De plus, on commence à en apprendre davantage sur la magie de ce monde grâce au
Grand Prêtre. Ce
personnage apparu assez tardivement est en réalité un pilier fort de l’histoire et va certainement élever
Main vers d'autres objectifs dans la
prochaine saison. Avec lui, de nouveaux enjeux font leur entrée dans la vie de la
jeune fille, notamment tout ce qui est en rapport avec les castes sociales.
Le seul point que je regrette est le fait que l'on ait pas vraiment l'occasion de voir
Main faire ses premiers pas dans la bibliothèque du temple. Cela devait pourtant être le but de la
saison une. De même, on peut aussi reprocher à la série le fait que sa protagoniste ne connaisse jamais vraiment d'échecs cuisants. Pour conclure, cette
saison deux est de la même qualité que la
première et continue d’apporter un vent frais dans le monde des
animes isekai ! La
saison trois n’a plus qu'à nous refaire voyager.
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BigTasty
-Note = 8/10
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Anime Digital Network (ADN) /
Crunchyroll
Après avoir reçu un coup à la tête, une lycéenne se retrouve dans le monde d'un jeu vidéo, un "otome game" (jeu de drague), où elle incarne la riche héritière – et méchante – Katarina Claes ! Pour elle, la meilleure fin de ce jeu sera l'exil et pire, la mort ! En attendant, elle doit faire face aux nombreux protagonistes qui tentent de la séduire...
-Crunchyroll-
Retrouvez l'avis de BigTasty sur le premier épisode de la série via son pilote !
C'est selon moi la meilleure surprise de cette
saison ! Je ne m’attendais sincèrement pas à être autant pris dans l’histoire, qui reste pourtant assez basique. On a ici affaire à un
isekai qui prend totalement à contrepied les classiques du genre et qui arrive à présenter une histoire aussi comique que cohérente.
Cette série est un bon exemple du fait qu’il n’y ait pas besoin de mettre en place un scénario d'une extrême complexité pour avoir une histoire qui tient la route, des
personnages attachants et de la cohérence. En effet, on retrouve ici un
harem inversé des plus classiques, avec des
personnages assez stéréotypés. Bien qu’on puisse y voir un manque d’originalité, cela reste un éléments rassurant, et d'ailleurs plutôt bien traité, car l’originalité de cette
série se trouve en fait dans la façon même d’aborder le genre
isekai. L’
héroïne, qui justement, pour une fois, est une femme, est transportée non pas dans un monde d’action où elle sera dotée d'un pouvoir surhumain, mais simplement à l'époque médiévale, avec pour cadre un jeu de drague. Le côté
romance n’est pas envahissant, ce qui rend le visionnage agréable.
Le réel point noir de la
série est le fait que la
protagoniste souffre du mal du héros de
harem.
Catarina lutte encore pour ne pas être la méchante, alors qu’elle n’a pas seulement sauvé son destin, mais bel et bien conquis le cœur des
personnes qui l’entourent... ainsi que celui des spectateurs. Cela fait apparaitre une redondance qui ralentit parfois le récit.
Si cet
anime reste d'une qualité certaine, j'ai tout de même quelques regrets. L'
héroïne apprend à manier l’épée, mais on n'assiste jamais à un combat lors duquel elle l’utilise, alors que les occasions ne manquaient pourtant pas. Surtout, l'anime laisse de côté les relations entre les
personnages secondaires, alors même que le développement de chaque
personnages est bien fourni. On ressent ce manque, et il laisse un goût d'inachevé.
Une
saison 2 a été annoncée. L’
anime se terminait pourtant très bien, j’espère donc que la suite ne viendra rien gâcher. Quoi qu’il en soit,
My Next Life as a Villainess est une série légère et sans prise de tête, tout en étant amusante et prenante. Une belle découverte que je recommande vivement !
Dans une petite ville de banlieue située sur une ligne de chemin de fer privée, juste après la grande gare de Shinjuku, quatre étudiants tentent de vivre leurs plus belles années malgré les difficultés et les doutes qu'ils peuvent ressentir. De petits malentendus se transforment parfois en situations compliquées tandis que s'entremêlent leurs sentiments...
Dans ces tranches de vie du quotidien, on vit à 49 % dans la nostalgie, mais à 51 % tourné vers l'avenir...
-Crunchyroll-
La vie peut être compliquée, surtout quant il s'agit d'amour…
Yesterday wo Utatte nous emmène dans une dure réalité où stagnation et réflexions sont présentes. Ainsi, des sujets de société sont abordés de manière sublime et subtile. On peut tout de suite remarquer que cette
tranche de vie est beaucoup plus mature que les autres, mais elle fait malheureusement du surplace, notamment à cause du personnage de
Shinako qui est en proie à de terribles doutes. En effet, l'
anime tourne en rond pour au final nous servir une fin prévisible et rapide, qui contraste avec le reste des
épisodes qui, eux, prenaient leur temps. Cependant, on ne peut pas lui retirer le fait que chaque
épisode bénéficie d'une bonne intrigue et que la série a su attiser ma curiosité concernant la suite des événements, sans doute grâce à la mélancolie qui se dégage des dialogues, des doublages et des histoires. Tout est raccord à l’animation et au design général : c'est une œuvre réaliste, touchante et mystérieuse.
Les
personnages sont bien écrits et leur développement est assez approfondi.
Haru donne du dynamisme à des relations qui peuvent nous paraître plates mais qui respectent une certaine pudeur japonaise. J’ai justement apprécié de suivre la relation
Haru/
Rikuo qui semble naturelle, authentique et qui respire la complicité. Par contre, le fait que les
personnages se rencontrent toujours au même endroit et au même moment, chaque fois, est peut-être un peu trop gros et enlève ce petit quelque chose de charme, ce qui fait de
Sing “Yesterday” for Me un
anime terre à terre. De plus,
Shinako peut paraître assez énervant aux yeux de certains, mais je pense que cela prouve justement la complexité et le réalisme du personnage. Je trouve cependant dommage que
Chika et
Minato n’aient pas pu bénéficier de plus de temps d’écran : on fait leur rencontre et on leur fait nos adieux en un seul
épisode. Malgré la surprise que peut procurer l'absence d'opening, on peut dire que les endings ont eu le droit à une grande mise en valeur, autant au niveau graphique que sonore puisqu'ils sont franchement de très grande qualité ! Mention spéciale au troisième et dernier ending qui est une sublime reprise de RC Succession (le
manga a justement été inspiré par ce groupe). Je trouve que toutes les musiques collent parfaitement à cette atmosphère lourde en sentiments. Les graphismes de l'
anime bénéficient d'un style très agréable et retranscrivent parfaitement l'ambiance nostalgique,
dramatique et
tranche de vie qu'a voulu faire passer ce
seinen.
Par conséquent,
Sing “Yesterday” for Me est dans l'ensemble une bonne
série, qui a ses qualités comme ses défauts. Je recommande cet
anime réaliste où l'on peut facilement s'identifier aux
personnages, aux dialogues ou encore aux situations. Les musiques et la patte graphique sont en adéquation avec l’
œuvre, et de fortes émotions font irruption en nous malgré le fait que le récit traîne en longueur.
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BigTasty
-Note = 4/10
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Crunchyroll
Shingo Ichinomiya, un homme de 25 ans salarié dans une grande entreprise, s'endort en pensant à la grosse journée de travail qui l'attend le lendemain. Mais lorsqu'il se réveille, il se retrouve comme emprisonné dans le corps d'un enfant de six ans. Il comprend que ce petit garçon est le dernier né d'une famille issue de la noblesse, mais qui vit pauvrement, loin des instances du pouvoir du pays où il a atterri. Il se met alors au service de cette famille car il est doté d'un talent très rare, celui de la magie. Malheureusement, ses actions ne font que provoquer des désastres. Voici l'histoire du jeune garçon Wendelin Von Benno Baumeister, cherchant sa place dans un monde inconnu...
-Crunchyroll-
Retrouvez l'avis de BigTasty sur le premier épisode de la série via son pilote !
Un petit quelque chose m’a fait suivre la
série jusqu’au bout, mais d’un point de vue plus objectif, c’est une grande déception. Mes craintes initiales se sont confirmées : l’
anime reste finalement banal et oubliable.
Le titre de l’
anime, qui se veut être un blague attirant l’œil du lecteur, et ici du spectateur, en reste simplement là. Car, finalement, cela n’a strictement aucun impact sur le scénario. Le
personnage principal aurait pu être un troisième voir un deuxième fils, ou en somme le fils qui n’hérite pas, que cela n’aurait fait aucune différence. La présence des six autres héritiers était anecdotique voire inexistante. Le
protagoniste n’a aucune conviction et le reste des
personnages sont tout aussi vides ; le
harem qui entoure le
héros n’est pas épargné.
Un jeu des trônes de bas étage, ni prenant, ni intriguant, est le point culminant de la
saison. En regardant un
isekai fantastique, le spectateur pourrait s’attendre à voir de la magie et des combats ayant un minimum d’effet épique. Là encore, c’est une déception et on ne constate rien d’impressionnant, tant dans la réalisation que dans l’animation.
L’attente constante d’une action quelconque est l'une des principales raisons qui m'ont permises de suivre l’
anime dans son intégralité, mais cet effort fut vain. Bien que le design des
personnages, notamment le
mage qui enseigne au héros, m’ait assez plu, on ne trouve rien d’original ou de marquant ici, et les
deux filles entourant le
héros correspondent elles aussi aux archétypes habituels.
On retiendra de cette série qu'elle aurait pu être bien, mais qu'elle ne le fut pas. Ce n’est pas forcément un perte de temps, mais ne vous attendez à rien. Bref, il y a mieux à voir.
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Yugara
-Note = 1/10
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Crunchyroll
Elle est mignonne, mais un peu folle ! Suivez les aventures de Tatami, une petite fille qui affronte les fantômes, les esprits et même certains humains ! Car Tatami est une zashiki-warashi, un esprit protecteur vivant dans une maison. Son histoire commence lorsqu'elle quitte sa province pour venir s'installer à Tokyo...
-Crunchyroll-
Je ne m'attendais pas à grand chose de cet
anime, et pourtant je suis quand même déçue. En effet, le concept aurait pu être bien mieux exploité... Tous les
personnages sont faciles à détester : il n'y en pas un seul pour rattraper l'autre, et certaines interventions et remarques sont clairement douteuses. Les personnages ne sont pas développés, ce qui certes n'étonne pas pour un format court de 4 minutes par épisode, mais nous provoquer au minimum un peu d'attachement, comme l'a si bien fait
My Sweet Tyrant, aurait été appréciable.
De plus, pour une
série comique, il n'y a vraiment pas de quoi rire. Je ne vois pas forcément la finalité ni l'intérêt de l'
anime. L'animation et le design ne sont également pas exceptionnels. Au final,
Zashiki-Warashi no Tatami-chan n'est clairement pas une
série que je vous recommande.
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BigTasty
-Note = 7/10
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Anime Digital Network (ADN) /
Crunchyroll
Atteignez le sommet et tout vous appartiendra ! Celui qui parvient en haut de la tour verra ses souhaits les plus fous être exaucés. Il deviendra alors un dieu !
C'est l'histoire du début et de la fin de Rachel, une fille partie dans la tour pour toucher les étoiles, et de Bam, un garçon qui ne vit que pour elle…
-Crunchyroll-
Concernant
Tower of God, je suis assez perplexe. Le premier
épisode et plus globalement le début de la
série m'avaient laissé un goût amer, trop de mystère rendait le démarrage complètement incompréhensible. À la fin de la
saison, il reste un grand nombre de zones d’ombre dans l’univers, mais l’histoire est tout de même cohérente et la
série n’est finalement pas difficile à suivre.
Le gros point fort de cette
série est le design de ses
personnages, ainsi que son animation, qui sont vraiment travaillés. À la sortie du premier
épisode, je me souviens n’avoir rien compris, mais force était déjà d’admettre la qualité graphique de celui-ci.
Quand au scénario en lui-même, bien que l’
anime soit un huis clos dans "la tour", on nous offre quelques bribes du monde extérieur et le spectateur est placé au même niveau de connaissances que le
protagoniste. C’est un élément intéressant, mais qui dessert le début de l’histoire.
J’ai réussi à apprécier la
série notamment grâce à son revirement final, qui donne un coup de boost au scénario. Cet
anime est loin d’être une déception, mais il faut réussir à tenir les quelques
épisodes extrêmement flous du début pour finalement en apprécier l’histoire. De plus, les
personnages les plus importants sont correctement développés, ce qui fait que la
saison ne tourne pas exclusivement autour du
personnage principal.
Je recommande cette
série, c’est une bonne découverte et elle a permis aux webcomics coréens de mettre un bon pied dans l’animation asiatique. Mention spéciale aux openings et endings, que j'écoute encore même une fois la
saison finie, et à
Yuri Jahad, que je trouve simplement très belle.
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darknef
-Note = 7/10
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Crunchyroll
Le lycéen Kazuya Kagami a croisé la route d'une ravissante jeune fille, Kiriha. Elle est un tsukumogami, un esprit issu d'une ceinture de kimono laissée par sa défunte mère. Désormais, Kazuya est devenu un exorciste et il se bat contre les mauvais esprits avec Kiriha mais aussi avec une prêtresse introvertie, une sorcière aguicheuse et d'autres personnages hauts en couleur. Pour exercer sans éveiller les soupçons, ils ont créé un club dans le lycée. Cependant, un complot se prépare visant Kukuri, la déesse de la terre et protectrice du lieu où vit Kazuya...
-Crunchyroll-
Cela faisait trois ans depuis la
précédente saison, et j'avais presque oublié l'existence de cet
anime jusqu'à la diffusion de cette
nouvelle saison. Et pour cause :
Tsugumomo est assez générique, tant dans sa forme que dans son contenu, tellement on se retrouve noyés sous un torrent d'
anime de ce genre depuis un certain temps. On retrouve donc le duo principal
Kazuya et
Kiriha dans leur habituelles péripéties comiques. Comme à son habitude, la série garde un ton très léger et est parsemée de quelques scènes de fanservice, car il faut bien donner une utilité au grand nombre de filles présentes aux côtés de
Kazuya. De nouveaux éléments sont introduits au fur et à mesure des épisodes, notamment le groupe des tsugumomos sans maître de la maison perdue, qui constitue l'intrigue principale de cette
saison.
Sans me souvenir parfaitement de la
saison précédente, il me semble que celle-ci s'avère beaucoup plus axée sur les combats, notamment durant sa seconde partie. Elle se conclut sur un
dernier épisode qui m'a relativement surpris et qui ouvre clairement la voie à une éventuelle suite. Bref, c'est un
anime sans grandes surprises, mais qui reste tout de même divertissant, donc n'hésitez pas à lui donner sa chance.
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Yugara
-Note = 5/10
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Crunchyroll
Nous sommes à la fin de l'ère Meiji, au moment où le Japon s'occidentalise et commence à se moderniser. Un brillant poète, Takuboku Ishikawa, démarre une activité de détective en réaction à une affaire de meurtre. Il l'appelle le bureau du détective Woodpecker.
Il est alors entraîné dans une étrange affaire autour de phénomène apparemment surnaturels par le biais d'une connaissance venue de sa ville natale, Kyôsuke Kindaichi, qui devient son assistant. D'autres auteurs de son époque comme Kodo Nomura, IsamuYoshii, Sakutarô Hagiwara et Bokusui Wakayama participent également aux exploits de cette curieuse agence...
-Crunchyroll-
Retrouvez l'avis de Ninari sur le premier épisode de la série via son pilote !
L’originalité de
Woodpecker Detective’s Office réside dans le fait que l’histoire se déroule pendant l’
ère Meiji. En effet, l’idée est intéressante à exploiter dans un
anime où des enquêtes rythment la vie des personnages. Cependant, une lassitude se créé vite au fil des
épisodes à cause d'un rythme lent, d'un effet de répétition et d’une histoire qui peut paraître très classique. L’animation et le chara-design sont simples et ne cassent pas trois pattes à un canard.
Les scènes de mystère sont bien réalisées mais elles semblent toutes très prévisibles. De plus, la façon dont les enquêtes sont élucidées reste sympathique, mais j'ai eu parfois l'impression que l'histoire était incohérente. Je trouve cela plaisant de retrouver de grands noms de la
littérature japonaise : cela permet de les faire connaître un peu plus auprès du public international, et il est toujours intriguant de se dire que ces
personnes ont réellement existé et ont marqué leur époque. Les
poètes ont une très belle plume et leurs écrits sont raffinés et agréables : je les ai beaucoup appréciés et cela m'a donné envie de me procurer leurs recueils de poésie !
Ishikawa et
Kindaichi sont des
personnages auxquels j'ai eu du mal à m'attacher. On n'a que très peu d'informations sur eux alors que ce sont les
deux personnages principaux, et je trouve leur amitié étrange. Quant aux autres, ils sont vraiment sous-exploités, surtout le groupe des six
poètes, qui n'ont pas d'impact sur le scénario alors qu’ils sont pourtant des personnages récurrents. Toutefois, j’ai bien aimé les clins d'œil à des éléments de la réalité, comme les œuvres de ceux-ci ou encore la
maladie d’
Ishikawa. Au final,
Kitsutsuki Tantei-Dokoro reste un
anime plutôt décevant, je vous conseille de passer votre chemin.
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Ninari
-Note = 5/10
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Netflix
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Yugara
-Note = 9/10
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Netflix
Transformée en animalien raton laveur, Michiru cherche un abri et des réponses au sein du sanctuaire spécial d'Anima City. Shirou, un animalien loup, lui vient en aide.
-Netflix-
Perçu comme le “rival” de
Beastars,
BNA - Brand New Animal n’a pas tardé à faire parler de lui, même bien avant sa sortie. Cette
série aborde avec habilité de nombreux sujets tels que le racisme, la religion, la place de la femme dans la société ou encore les enjeux politiques et économiques. Concernant les
personnages, ils sont tous intéressants, même si certains
personnages secondaires auraient pu être un peu plus développés, à l'instar de
Michiru et
Shirō. D'autant plus que l'univers dans lequel ils évoluent est, lui aussi, remarquable. Cette sublime ambiance fantastique est comparable à celle de
Little Witch Academia, qui était tout aussi réussie (le même
studio et le même
réalisateur s’occupent des deux
œuvres). Le célèbre
studio Trigger est donc aux commandes pour cette réalisation. Il nous a habitués à de la qualité, et aujourd'hui encore on retrouve avec
BNA leur superbe travail puisque l'animation est splendide. Les musiques sont également très appréciables et s'accordent parfaitement avec l'environnement, notamment pour l'ending, qui sert de bande-son principale.
Tout comme lors de mon visionnage de
Beastars, je ne pouvais pas m'empêcher d'enchaîner les
épisodes et j'étais vraiment plongée dans la série. Je voulais impérativement savoir ce qui allait se passer ensuite. Par contre, les gros points noirs de la
série sont la façon dont elle se termine ainsi que son rythme. En effet, je ne trouve pas la fin à la hauteur de ce que
BNA nous avait fait espérer. Le rythme des derniers
épisodes est quant à lui beaucoup trop rapide à mon goût et est mal réparti tout au long de l'
œuvre : des épisodes supplémentaires ou une saison 2 n'auraient pas été de trop pour lui permettre de bien se développer. Surtout pour le dernier
épisode, qui semble vite expédié et qui prend de nombreuses facilités quant aux explications données, qui viennent soudainement justifier toutes les actions...
En résumé,
BNA, malgré sa fin décevante et son rythme frustrant, reste néanmoins un
anime qui m'a touchée de par les points évoqués plus haut, et qui conserve une excellente qualité. Je vous le recommande vivement.
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Yugara
-Note = 4/10
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Netflix
L'équipage du dirigeable Queen Zaza est prêt à se lancer à la chasse au dragon. S'ils échouent, leurs estomacs vides seront les derniers de leurs soucis.
-Netflix-
La question qu'on se pose tous en premier concerne la 3DCGI. Personnellement, je trouve qu’on s’y habitue, même si ce n'est pas le type d’animation que je préfère... J’ai, néanmoins, été surprise par la superbe retranscription des émotions, ainsi que par les musiques qui sont splendides et nous transportent à merveille dans l’univers. Cependant, la construction de l'univers aurait pu être très bonne, mais je trouve qu'elle n'a pas reçu toute l’attention méritée. Je croyais que le thème abordé du “dragonnage” (du braconnage de dragon) servait à faire passer un message fort, voire transmettre une morale à la fin de la
série, mais ce n’est pas du tout le cas. En effet, un parallèle aurait pu être fait avec le braconnage et la chasse aux baleines, qui sont des faits bien réels, et l'
anime aurait pu amener un questionnement chez le public. Évidemment, toutes les
œuvres ne sont pas là juste pour faire passer un message, mais aussi pour nous faire passer un bon moment. Cependant, mis à part de belles scènes de paysages, l'
anime m'a gênée : les scènes lors desquelles ils tuent les dragons et où l'on voit ensuite la viande présentées de diverses manières m’ont dégoûtée. Leur seule motivation est bel et bien de chasser des dragons dans un but lucratif et parce qu'ils ont bon goût ! Certes, cela reste un
anime avec un monde différent du nôtre, mais je ne visualise pas sa finalité.
La plupart des
épisodes se ressemblent puisque leur méchanique est identique : des dragons sont chassés et tués,
Mika joue au personnage courageux et bave devant la viande, on nous montre différentes préparations de viande de dragon détaillées, etc. L'installation des arcs apporte un certain dynamisme, car la
série devenait répétitive, mais au final, on en revient à la même chose. Les
personnages n'ont le droit qu'à un développement superficiel voire inexistant, et cela concernant le présent comme le passé des membres de l'équipage. Les
personnages auraient pu briller, mais finalement ils sont plats, et on ne sait absolument rien d’eux, pas même des principaux.
Vanabelle certes se questionne et a quelques doutes mais qui n'aboutissent finalement pas à grand chose. Le personnage le plus plus développé à mes yeux reste
Takita, et encore, cela reste léger. Pourtant, le parallèle sérieux fait avec l'histoire qu'a vécue
Giraud avec
Katja me semblait très intéressant de par les enjeux et les décisions qui en découlaient…
En conclusion, je m'attendais à mieux, même si le synopsis résume finalement tout ce qu'il y a savoir. Ce n'est pas un
anime que je recommanderais : je ne vois pas où il veut en venir et certains points n'ont pas été placés sous le feu des projecteurs alors qu'ils auraient pu relever le niveau. Je m’attendais plus à une
série engagée, et j'ai au final été déçue par
Drifting Dragons.
-Note = 9/10
Minare Koda, une jeune serveuse originaire de Sapporo, fait la rencontre dans un bar de Kanetsugu Matou, le directeur d’une station de radio locale. S’ensuit alors une conversation explosive sur les peines de cœur. Le lendemain, alors qu’elle est au travail, Minare entend ses diatribes de la veille à la radio ! Matou avait secrètement enregistré les complaintes de Minare et les a diffusées sur les ondes. Cette dernière se retrouve alors à présenter ses plus plates excuses en direct ! Ce moment de radio fait un carton et rapidement, on lui propose de présenter sa propre émission ! C’est ainsi que débute l’histoire de cette présentatrice en herbe !
-Wakanim-
Retrouvez l'avis de Ninari sur le premier épisode de la série via son pilote !
Bienvenue dans l’émission
Born to be on air! avec
Koda Minare ! Un
thème original et une
protagoniste haute en couleur, que demander de plus ?
Ce qui fait en grande partie le charme de cette
œuvre est sans aucun doute son personnage principal,
Minare. Elle arrive à nous transporter dans son univers déjanté sans aucun problème. Mention spéciale pour l'excellente performance de sa
seiyū (doubleuse) qui a réussi à nous offrir de longues scènes de monologue, toujours captivantes. On s'identifie facilement à elle, notamment au sujet de son histoire avec son
ex-copain et de son travail de serveuse. Les autres
personnages sont certes plus discrets mais contrebalancent très bien avec
Minare. Je regrette cependant qu’on n’en apprenne qu'assez peu sur eux.
Le
thème de la radio parvient à nous captiver même lorsque nous ne sommes pas particulièrement attirés par le sujet à la base. Se rendre compte de ce qui se passe dans les coulisses de celle-ci est agréable et très intéressant. J'ai beaucoup apprécié la scène où l’
équipe a dû faire intervenir les bruiteurs, car elle nous a offert une véritable découverte. L’opening et l’ending sont très bons et s’accordent bien à l’
oeuvre. L’animation est agréable, mais j’ai eu un peu plus de mal à m'habituer aux yeux des
personnages à cause de l'ombre qu'on peut y remarquer.
Born to be on air! nous offre donc une interlude pleine d'humour et de découvertes !
Shûichi Kagaya est un jeune garçon qui possède le pénible pouvoir de se transformer en mascotte. Un jour, il fait la rencontre d’une mystérieuse fille, Claire, qui semble être attirée par son pouvoir. Depuis, le quotidien de Shûichi se retrouve rythmé par d’étranges incidents… Jusqu’au jour où il se fait attaquer par un monstre possédant le même pouvoir de transformation ! Impliqués malgré eux dans un affrontement entre monstres, les deux lycéens s’unissent pour ne faire qu’un et prendre leur destin en main !
-Wakanim-
Retrouvez l'avis de Ninari sur le premier épisode de la série via son pilote !
Au début de mon visionnage, l’
anime m’avait intriguée, mais le
ecchi omniprésent me repoussait. Il m'a bien fallu attendre deux ou trois
épisodes avant de voir se dévoiler le vrai visage de
Gleipnir. Le côté
ecchi est mis de côté au profit des
combats et on y découvre une quête pleine de dangers. Le nom de l’
œuvre annonçait de la
violence, et c'est bien le cas (même si cela reste tout de même raisonnable). Le pouvoir du
duo principal est original et donne des combats intéressants ; les autres sont tantôt assez classiques, tantôt étonnants. Certains
personnages ont bénéficié d'un véritable développement et l'on a ainsi pu s'attacher à eux. L’opening ajoute un plus à l’ambiance de l’
anime, et l’animation nous livre de belles scènes de combats qui sauront en charmer plus d’un. Les
derniers épisodes nous offrent des révélations sympathiques qui me donnent envie de connaître la suite.
Gleipnir est donc un
anime aux révélations étonnantes et aux éléments charmeurs, et j'attends l’annonce d’une seconde saison avec impatience !
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Yugara
-Note = 10/10
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Wakanim
L’académie Shûchiin compte parmi ses rangs les élèves les plus brillants, sur lesquels tous les espoirs reposent. Un jour, au BDE, la vice-présidente Kaguya Shinomiya et le président Miyuki Shirogane se rencontrent et tout laisse à penser qu’ils se plaisent. Mais six mois s’écoulent sans que rien ne se passe ! Ils sont tous deux aveuglés par leur fierté, et ne cherchent qu’à pousser l’autre à se déclarer. Tout le plaisir de l’amour s’éprouve avant qu’il soit avoué ! Une comédie romantique et psychologique qui va faire sensation ! C’est la guerre !
-Wakanim-
Kaguya-sama : Love is War est mon coup de cœur inattendu parmi tous les
animes sortis ces deux dernières années. En effet, de façon assez surprenante, cet
anime a su totalement conquérir mon cœur. Sa mention dans le
grand final du calendrier 2019 comme mon projet préféré de l’année ou encore la
chronique que j’ai effectuée à son sujet suffisent à prouver mon amour pour cette
série. Et ces dires restent valables pour
Kaguya-sama : L̶o̶v̶e̶ ̶i̶s̶ ̶w̶a̶r̶?̶ : tout est toujours aussi bien et on peut même noter une amélioration. On n'a clairement pas le temps de s’ennuyer avec l'enchaînement de tous les gags, qui restent aussi drôles que ceux de la
première saison. Cette
nouvelle saison a un objectif clair et précis, outre cette guerre amoureuse : l'élection du nouveau président du conseil. Je trouve que cela apporte un peu de fraîcheur à l’histoire et soulève de nouveaux points et détails qui nous étaient, jusque là, encore inconnus. Sans parler de cette fin totalement loufoque et surprenante, à l'image de l'
anime !
Le fait de se focaliser sur un petit groupe de
personnages résulte en un développement à la hauteur de nos attentes. On a aussi pu apprendre à connaître un peu mieux les personnages de
Ishigami et
Ai, ce qui m'a fait très plaisir.
Kaguya-sama : L̶o̶v̶e̶ ̶i̶s̶ ̶w̶a̶r̶?̶ continue sur la même voie que son
prédécesseur : les relations et les problèmes des personnages sont au cœur de l’
anime et prouvent ainsi qu'il n’est pas qu’une comédie romantique. Une nouvelle arrivante,
Miko, intègre le BDE pour le meilleur comme pour le pire. Elle complète parfaitement notre petit groupe déjanté et on peut s’identifier aux épreuves qu’elle rencontre. Et qui dit
Kaguya-sama : Love is War dit forcément
Chika ! Elle possède toujours ce petit quelque chose qui fait d'elle mon personnage préféré : j'adore sa personnalité et chacune de ses actions nous paraît naturelle et amusante. J’avais clairement besoin de ma dose de
Chika chaque semaine !
Pour finir, les musiques sont toutes aussi qualitatives et adaptées à la situation, et l’opening reprend excellemment les codes du premier. Cette
nouvelle adaptation est très plaisante, très bien écrite, et possède toujours ses moments hilarants. Donc si vous avez autant apprécié la
première saison de l’anime que moi, la
saison 2 ne vous décevra certainement pas. Un
anime à voir absolument !
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Hishiro
-Note = 8/10
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Wakanim
Voici Gotô Kakushi, auteur de mangas quelque peu érotiques et sa fille unique, Hime, en classe de CM1. Pour Kakushi, rien au monde ne passe avant sa fille adorée. Seulement, il y a quelque chose que le papa poule ne veut pas que sa fille découvre : son métier de mangaka ! Car si sa fille apprenait son « secret », elle le détesterait ! « C’est l’histoire d’une famille attachante pleine de rires et d’amour qui commence... »
-Wakanim-
Cette série nous raconte l'histoire d'un père mangaka,
GOTŌ Kakushi, élevant seul sa fille,
GOTŌ Hime, suite à la disparition de sa mère, et cherchant à lui cacher son travail à tout prix, provoquant alors des situations assez drôles notamment avec son éditeur et ses différents assistants.
Kakushigoto est une
œuvre sachant mêler
comédie, tension et tendresse. Elle se voit également dotée d'une très belle bande-son ainsi que d'une direction artistique très originale, rendant l'
œuvre encore plus unique qu'elle ne l'est déjà par son scénario.
Seul point négatif, si l'on peut considérer que c'en est un : seuls les deux
personnages principaux sont développés et les autres
personnages font office de figurants, ce qui peut cependant être justifié par une volonté d'avoir des
personnages secondaires simplets pour la
comédie. Autre point négatif, cette fois plus personnel : le nœud de l'histoire n'a peut-être pas été assez poussé, il n'arrive que dans le
dernier épisode et n'est pas aussi dramatique que ce à quoi on pouvait s'attendre tout au long de notre visionnage.
-Ninari
-Note = 7/10
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Wakanim
Dans ce monde, les humains vivent sous la menace d’une forme de vie mystérieuse appelée les « Sans-oreilles ». Les seuls capables de s’opposer à eux sont les « Players », pouvant contrôler et brancher les robots de combat « Equipment ». Dans le bidonville de Riverchester vit paisiblement un jeune garçon nommé Echo. Depuis qu’il a été témoin du combat du légendaire Player Jimi lors de la grande bataille « Fes » entre les Players et les Sans-oreilles il y a 10 ans, il lui voue secrètement une grande admiration. Mais un jour, alors qu’il minait péniblement dans une montagne de déchets comme à son habitude, il fait la rencontre d’une jeune fille amnésique, µ, dotée d'une prise jack dans le bas du dos et qui s’avère être également une Player. Ils décident alors sans plus tarder de partir à la découverte de ses origines et de l’énigmatique Jimi, acteur principal de la Fes !
-Wakanim-
Retrouvez l'avis de Ninari sur le premier épisode de la série via son pilote !