La lame de la rébellion de
TSUBAKI Tarō est le 2e manga de la nouvelle maison d'édition
Michel Lafon, après
La Peste de
KURUMADO Ryōta, disponible en librairie depuis le 28 octobre.
Synopsis :
Japon, 1570. Décidé à mettre fin au règne d'Oda Nobunaga qui lui a infligé tant de souffrances, Asuka Asagiri s'empare d'une antique épée dotée d'une puissance hors norme. Mais l'intervention de la mystérieuse Sôki, détentrice du collier de la soumission qui lui permet de totalement contrôler une personne, bouleverse son plan.
La lame de la rébellion nous plonge dans un Japon féodal mélangeant plusieurs époques :
Oda Nobunaga y côtoie le
Shinsengumi (mais habillé de rouge) et des trains à vapeur.
Nous suivons
Asuka Asagiri, un garçon en vendetta contre le Bakufu pour qui il était esclave avant d'être laissé pour mort avec ses compagnons d'infortune. Alors que
Asuka met la mains sur un artefact (
objet magique) possédant la forme d'un katana et capable de tout trancher, il va se retrouver lié de force à
Sôki, une jeune femme désinvolte et mystérieuse à la recherche des artefacts.
La lame de la rébellion est un shōnen à la recherche de la recette du succès en s’inspirant et mélangeant beaucoup d'éléments présents dans d'autres best-sellers : un duo de héros (l'un taciturne, l'autre frivole), des armes magiques, Oda Nobunaga, le Shinsengumi, etc.
On ressent au final un manque, que je ne saurais décrire, au cours de la lecture. Mais ce qui permettra à ce manga de sortir du lot, ce sont les pouvoirs des artefacts qu'utilisent les personnages (à condition qu'ils soient originaux et bien gérés). Ce premier tome se conclut justement dans un affrontement entre
Asuka et
Okita Soji,
Soji utilisant un artefact dont le pouvoir n'a pas encore été défini : arrêt du temps, téléportation, ou autre chose, la réponse nous attend dans le prochain tome.