Bienvenue dans cette toute première édition du
Bilan de la saison du staff d'Icotaku ! Le but est simple : vous proposer nos avis sur un certain nombre d'animes s'étant terminés cette saison.
Pour mieux vous y retrouver voici le plan du bilan :
Sommaire :
Manji est immortel : un ver étrange introduit dans son corps guérit toutes ses blessures. Tuer est son destin de samouraï errant. En réparation des cent innocents qu'il a déjà sacrifiés pour se défendre, il s'engage à massacrer mille scélérats.
-Casterman-
Une histoire de vengeance au pays des samouraïs : on pourrait très bien résumer cet
anime en cette courte phrase, mais ça serait passer à coté de beaucoup de choses.
Rin Asano, jeune fille ayant vu mourir ses parents sous ses yeux, nourrit une soif de vengeance envers "Itto-ryu", un dojo de samouraïs redoutés dont le chef,
Anotsu Kagehisa, a participé au massacre. Suite à cela, elle engage un mercenaire du nom de
Manji, aussi surnommé "le tueur des 100", maudit par l'immortalité et contraint à la vie éternelle. Ceci marque le début de la quête de vengeance de
Rin, aidée de
Manji.
L'
anime parait relativement classique de prime abord, mais révèle très vite ses vrai couleurs : une violence extrême, présente sur toute la longueur de la
série. Le sang va couler abondamment, tout autant que les larmes. Les
personnages sont en permanence malmenés physiquement et mentalement, et les moments de tranquillité sont brefs. L'animation est très correcte mais n'hésitera pas à nous montrer un grand nombre de détails macabres. L'histoire a donc été intéressante à suivre, même si je dois dire que certains
épisodes m'ont tout de même pas mal retourné. Cet
anime au ton très grave et très adulte n'est donc pas destiné à tous les publics.
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Ninari
-Note = 5.5/10
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Amazon Prime
L'histoire est centrée sur des personnes qui sont capables d'entrer dans l'esprit des autres et de modifier leurs mémoires. Dans le plus grand des secrets, leurs pouvoirs sont utilisés pour faire oublier des incidents criminels. Le problème, c'est que ce type de pouvoirs peuvent détruire l'esprit des gens mais aussi corrompre le coeur de leurs utilisateurs... Par peur mais aussi par mépris, ils sont appelés "Pet".
-Amazon Prime Vidéo-
À la base, j'avais peur de commencer
Pet car il me semblait être un anime assez étrange. Et en effet, je n’ai quasiment rien compris aux histoires avec les verrous, les valets, et autres. J’avais l’impression de ne pas saisir les sous-entendus, ce qui m’a fait passer tout mon visionnage dans l’incompréhension. Le reste de l’histoire est certes plus compréhensible, mais n’est pas pour autant parvenu à me séduire. La fin est paradoxalement une de mes scènes préférées puisque c’est en fait l'une des seules dont j’ai pu entièrement saisir le sens. Il faut être assez concentré durant son visionnage, sinon on rate vite des éléments qui rendront notre expérience encore plus compliquée à suivre.
Même si je n’ai pas eu de coup de cœur pour les
personnages, l'évolution de certains d'entre eux est assez intéressante et bien visible, comme par exemple celle de
Tsukasa. J’ai apprécie de voir que les
personnages chinois parlent réellement le mandarin : c'est une chose très rare dans le monde des animes, donc ce détail est assez plaisant.
Pet a donc été pour moi un un visionnage périlleux, même si je ne peux pas dire qu’ils ne comporte aucune qualité.
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Yugara
-Note = 9/10
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Anime Digital Network (ADN)
Kabukichô, côté Est de Shinjuku, aussi appelé le « quartier-lumière », est le théatre d'affaires sordides... C'est ici que se trouve un « bureau d’enquête » dirigé par Mme Hudson qui est composé de détectives uniques en leur genre, dont Sherlock, un génie amateur de Rakugo. L'histoire commence lorsqu'un meurtre mystérieux se produit !
-Anime Digital Network-
"Un vrai coup de cœur", c'est ce que je me suis dit après avoir terminé le visionnage de cet
anime original et haut en couleur. Il s'agit d'une revisite japonaise moderne de
Sherlock Holmes plus que réussie ! À la base, j'adore les œuvres qui tournent autour de ce genre de thèmes, donc dès que j'ai su qu'une telle
série allait sortir, cela m'a tout de suite intéressée. Je tiens à faire une mention spéciale à son opening endiablé, qui est qualitatif aussi bien musicalement que graphiquement.
L'humour est parfaitement dosé et hilarant. Le duo
Holmes/
Watson renforce ce côté comique, en plus d'être très attachant. C'est aussi le cas des détectives, qui sont tous mis sur le devant de la scène. Mais cela n'est pas tout puisque cet
anime traite de sujets intéressants durant des enquêtes toutes plus captivantes les unes que les autres, sans oublier ses nombreux rebondissements et ses situations qui retournent le cerveau ! J'ai également aimé le fait que ces mystères soient tous reliés à l'intrigue globale, et permettent ainsi de réellement aboutir à quelque chose.
En connaissant l'œuvre originale, on se pose de nombreuses questions concernant le personnage de
Moriarty, l'ambiguïté le concernant tiendra jusqu'au bout et fera ainsi durer le suspense. La
série possède ce côté imprévisible qui nous fait adorer les
épisodes : cette
adaptation du roman original joue avec nos attentes puisque nous ne savons pas toujours si les choses vont se dérouler de la même manière, ou tout simplement ce qui va se dérouler.
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Ninari
-Note = 9/10
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Anime Digital Network (ADN)
Le monde des Vilains vacille et menace de basculer dans une guerre totale maintenant qu'All Might est parti. Shigaraki, à la tête de l'Alliance des Super-vilains se prépare à affronter Overhaul, chef yakuza, pour prendre le contrôle total des ténèbres. Pendant ce temps-là, Deku est à nouveau empêtré dans un stage dangereux et se démène pour rester au niveau de Mirio, en terminale à Yuei.
-Anime Digital Network-
Nous revoilà pour notre dose annuelle d'héroïsme ! J’ai trouvé que la saison avait eu du mal à démarrer, nous avons bien dû attendre
six ou sept épisodes avant que les choses sérieuses commencent. Cependant une fois l’action lancée, on ne pouvait plus l'arrêter ! Le combat final, notamment, était tout bonnement époustouflant, sur tous les points !
La deuxième partie de l’anime était, quant à elle, beaucoup plus calme. Certains pourraient y voir un défaut, mais pour ma part, j’ai apprécié cet arc. J'ai trouvé intéressant que l'on puisse voir les élèves sous un angle plus naturel, plus "lambda" : cela apporte une certaine dose de fraîcheur à l'oeuvre. Les passages avec
Gentle permettent tout de même de conserver un peu d’action. De plus, j'ai beaucoup aimé le fait qu'on en apprenne plus sur le fameux trio de Yuei et sur
Endeavor, et l'arrivé de la jeune
Eri m’a aussi agréablement surprise.
L’animation est inégale puisque d'un côté nous avons le droit à des scènes de combats sublimes, mais de l’autre les moments plus calmes sont souvent beaucoup moins bien dessinés, ce qui peut néanmoins se comprendre au vu du budget placé dans les affrontements.
Comme à son habitude,
My Hero Academia nous offre des openings, endings et OST magnifiques. J'ai notamment eu un gros coup de cœur pour
le second ending.
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Ninari
-Note = 7.5/10
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Crunchyroll
Dans son enfance, Kotoko a été enlevée par des esprits pour devenir la « déesse de la sagesse ». Ces créatures surnaturelles l'ont transformée en un intermédiaire puissant entre le monde des esprits et celui des humains, mais ce pouvoir a eu un prix : un œil et une jambe ! Un jour, elle rencontre Kurô, un jeune homme au cœur brisé, qui semble avoir un étrange effet sur les esprits : ils sont terrifiés à sa simple vue ! Quel est le secret du jeune homme ? Va-t-il pouvoir prêter main-forte à Kotoko face aux esprits maléfiques et l’aider à préserver le monde des humains ?
-Crunchyroll-
In/Spectre est à première vue un
anime banal mêlant enquête et esprits. Je trouve dommage que l’
anime ne nous offre que deux intrigues : j’aurais préféré en voir plusieurs, plus courtes, s'étalent sur deux ou trois épisodes. D’un autre côté, cette longueur s’allie bien avec le côté réfléchi de
la série puisqu'on observe la stratégie des personnages se peaufiner au fil des épisodes. Tout cela va de concert avec le fait que les solutions proposées par
Iwanaga paraissent très réalistes. J’avais peur que le côté surnaturel prenne trop le dessus mais cela n'a pas été le cas.
La deuxième enquête pourra en lasser certains, notamment à cause de ses quatre épisodes d’affilée lors desquels les personnages ne font presque rien d’autre que parler. S'il n’y a quasiment aucun combat, ceux présents sont plutôt violents, bien qu'en partie censurés (il ne faut tout de même pas avoir peur de voir des membres se faire arracher).
Je n’ai pas grand chose à dire sur l’animation de façon globale : la plupart des scènes s'avérant être des moments de réflexion, aucune animation rapide n'est pas attendue. Je n'ai pas remarqué de soucis particulier, et l’ambiance générale était sombre et mystérieuse, tout à fait en accord avec le scénario. Le
nombre de personnages est assez limité, ce que je pense être un bon point puisqu'on peut ainsi facilement se souvenir d'eux lors des moments de réflexion. De plus, j’ai beaucoup aimé le personnage d
’Iwanaga du fait de ses particularités tant mentales que physiques.
C’est donc un
anime que je recommanderais à ceux qui apprécient de suivre des enquêtes sordides et des réflexions poussés !
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Galiphène
-Note = 9/10
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Crunchyroll
Midori Asakura est en première année de lycée et elle adore tellement l'animation qu'elle conceptualise tout ce qui l'entoure en dessin animé. Bien qu'elle dessine constamment sur son carnet de croquis, elle n'a jamais osé créer un animé, insistant sur le fait qu'elle ne pourrait s'en charger seule. La productrice en herbe Sayaka Kanamori est la première à remarquer son génie. Lorsqu'il s'avère que leur camarade de classe, la charismatique mannequin Tsubame Mizusaki, rêve de devenir animatrice, toutes les conditions sont réunies pour se réunir au sein d'un club afin de créer le "monde parfait” qu'elles ont en tête.
-Crunchyroll-
Enfin une oeuvre qui vient explorer les processus de la création d’un dessin animé ! Des premières idées à la gestion des charges de travail, tout y passe dans
Keep Your Hands Off Eizouken! ! On suit la vie quotidienne d’un club de lycée fraîchement créé. Son but : réussir à animer un Monde Suprême ! Pour y parvenir, trois fortes têtes qui se réunissent :
ASAKURA Midori, une créative née, qui conceptualise tout ce qu’elle perçoit et prend le rôle de réalisatrice ;
MIZUSAKI Tsubame, férue d’animation et acharnée du détail ; et
KANAMORI Sayaka, qui s’imposera en tant que productrice grâce à son caractère pragmatique et ses innombrables ressources.
Attention, trio explosif en vue ! Leurs caractères sont affirmés dès les premières minutes de leur rencontre, grâce à l’attention minutieuse portée sur leurs expressions comportementales et orales. On arrive ainsi à déterminer les rôles de chacune tout en s’attachant à elles, grâce à un équilibre parfait entre leur vie quotidienne et les moments de création. Le décalage entre les deux instants est particulièrement saisissant : animation traditionnelle pour le premier, planches en aquarelle pour les seconds. On sent la patte très affirmée de
YUASA Masaaki, le réalisateur, dans ces choix artistiques qui permettent une immersion complète dans les deux univers, réels et fictionnels !
On se prend facilement d’admiration pour un trio de lycéennes qui se donnent à fond dans ce qu’elles font, au point d’être autant excitées qu’elles à l’idée de découvrir les résultats finaux de leurs créations ! Entre les moments d’humour simples et efficaces et les dimensions professionnelles de leur club, pas le temps de s’ennuyer !
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Yugara
-Note = 7/10
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Crunchyroll
Le cercle de plein air part en voyage ! Retrouvez les trois membres de ce club du lycée Motosu, situé dans la préfecture de Yamanashi. Nous les retrouvons dans leur petit local, situé dans un coin reculé de l'établissement. Tandis que Nadeshiko en profite pour se relaxer, ses deux camarades Chiaki et Aoi lui annoncent qu'elles vont partir en voyage. Au cours de ce périple, les trois amies se régalent de nourriture locale, mais quelle est leur véritable destination ?
-Crunchyroll-
Room Camp est un spin-off de la
série originale Yuru Camp - Au Grand Air, et malgré ses
12 épisodes, il s’agit d’un format court de 4 minutes. Bien que le format soit beaucoup trop succint à mon goût, cet anime nous permet de patienter en attendant la sortie de la
saison 2 de Yurucamp. En replongeant dans l’univers de cette
série, j'ai pu constater à quel point l’ambiance de ce spin-off s'avère être parfaitement dans la continuité de celle l’
anime : authentique et apaisante.
Je n'avais pas de grandes attentes envers cette
mini série : elle reste agréable à suivre et fait passer le temps. En bref, les liens amicaux entre les
personnages sont toujours sublimes à constater, les paysages sont charmants, on nous fait découvrir un peu plus la culture du Japon, et les plats sont tous aussi appétissants les uns que les autres ! Hâte de pouvoir me délecter de nouveaux épisodes lors de la
nouvelle saison de Yuru Camp prévue pour Janvier 2021.
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Yugara
-Note = 7/10
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Anime Digital Network (ADN) /
Crunchyroll
Que se passe-t-il lorsqu'une fille et un garçon tous les deux passionnés de recherche scientifique tombent amoureux ?
Ayame Himuro est une brillante étudiante diplômée en sciences à l'université de Saitama. Elle demande à Shin'ya Yukimura, étudiant lui aussi, s'il veut bien sortir avec elle. Bien sûr, cet amour ne repose pas sur un fait scientifique, mais en tant que chercheurs, ils s'interrogent alors sur la réalité de leurs sentiments et cherchent à savoir si cette relation ne serait pas vouée à l'échec, à cause de leur foi en la science. C'est dans cet esprit que les deux étudiants entraînent l'équipe de leur laboratoire dans une série d'expériences visant à prouver que l'amour existe vraiment et à le quantifier !
-Crunchyroll-
Bien que je ne sois pas une très grande amatrice de sciences, c’est ce côté qui apporte à la série de la fraîcheur et de l’originalité. Cependant, je n’ai absolument rien compris aux explications scientifiques ! On est noyés par ce surplus d'informations, qui n’est pourtant pas forcément impactant. Les explications que l’
ours fournit ne sont quasiment jamais nécessaires à la compréhension de l'histoire : je trouve qu’elles cassent le rythme et l'ambiance instaurés.
Concernant les graphismes, je n’ai pas grand chose à en dire, le rendu est bon mais ils n’ont rien de spécial. Par contre, niveau animation, j’ai trouvé que certaines scènes se distinguaient par des plans principalement statiques... Mais si la série brille, c’est bien grâce à ses
personnages. Ils ont tous des personnalités et des façons d'agir uniques, et cela crée des interactions à la fois amusantes et intéressantes. Je me suis beaucoup attachée à certains d'entre eux, comme par exemple
Kanade et
Himuro, et me suis beaucoup amusée en visionnant la première partie de l'
anime. En effet, la seconde partie me semble inférieure à la première qualitativement parlant parce qu’elle stagne : à quelques exceptions près, les mêmes blagues reviennent.
En conclusion, il s’agit d’un
anime hilarant et doux qui nous apporte de la bonne humeur, qui est parvient à être assez innovant sans non plus être révolutionnaire, mais comporte pas mal de points négatifs.
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Ninari
-Note = 9/10
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Crunchyroll
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Yugara
-Note = 9/10
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Crunchyroll
Une nuit, un étudiant possédant un certain sens de la justice, Seigi Nakata, vient en aide à un bel étranger, Richard, harcelé par des ivrognes. Lorsque Seigi découvre que Richard est bijoutier, il lui demande d'estimer la valeur d'une bague qu'il tient de sa grand-mère. Un vieux secret de famille que la vieille femme avait gardé jusqu'à sa mort ressurgit ainsi du passé.
À présent, Seigi travaille à temps partiel pour la bijouterie de Richard située à Ginza, le quartier chic de Tokyo. Chaque bijou recèle des mystères que nos experts vont révéler, mais les deux protagonistes ont également chacun leur part de secrets...
-Crunchyroll-
Laissez moi vous expliquer en détail la pépite qu'est
The Case Files of Jeweler Richard. En apparence, cette
œuvre peut s'apparenter à un caillou sans importance au milieu de joyaux extraordinaires, mais celui-ci cache en réalité un diamant brut. Une perle rare, qui vaut vraiment le coup d'oeil et a été pour moi un coup de cœur surprenant et réchauffant. Chaque
épisode raconte l'histoire d'un
personnage et d'une pierre précieuse à la fois. J'adore en apprendre autant sur les pierres, surtout au travers d'explications aussi détaillées et bien dosées, qui sont assez faciles à comprendre et ont toujours un rapport avec les événements de l'épisode.
The Case Files of Jeweler Richard aborde des sujets très profonds et très peu communs dans les animes en général. Telle une sorte de leçon de vie, notre rapport avec les autres y est évoqué. On peut s’identifier facilement aux histoires des
personnages, toujours très touchantes, et ce n'est pas tout car nous avons également le droit à un très bon développement de
Richard et
Seigi. La relation entre nos deux protagonistes est assez ambiguë et peut rappeler celle mise en place dans
Yuri!!! On ICE, une sorte de romance shōnen-ai implicite, bien qu'ici tout de même beaucoup moins présente.
Les graphismes et l'animation sont vraiment bien réussis, sans oublier qu’une merveilleuse ambiance paisible, douce et réconfortante s'est installée au fil des
épisodes. J’ai juste eu une petite incompréhension lors de l'arc sur
Richard, mais à part ça, toutes les narrations sont complètes. En conclusion, je vous recommande fortement
Hōsekisho Richard-shi no Nazo Kantei !
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Yugara
-Note = 6/10
-
Crunchyroll
Après avoir grandi à Tokyo, Jin Kaito doit déménager dans la ville de Nagoya où il fait la connaissance de l'exubérante Monaka Yatogame. Avec ses airs de chaton et surtout son dialecte spécifique à cette région, cette lycéenne ne l'aide pas à s'intégrer dans sa nouvelle vie. Du moins, c'est ce pense notre lycéen au début...
-Crunchyroll-
Yatogame-chan Kansatsu Nikki 2 est dans la continuité de sa
première saison. On pourrait le rapprocher de
Room Camp puisqu'ils ont la même durée toujours trop courte et qu'ils sont tous deux des animes culturels et traditionnels. En effet, nous apprenons pas mal de choses grâce aux personnages et découvrons ainsi le Japon sous un angle différent.
Yatogame est toujours aussi adorable et son accent de Nagoya ne fait qu'accentuer ce charme irrésistible. En plus d'être un personnage drôle, le "nya" qu'elle ajoute à ses phrases ajoute encore à son côté mignon. Par contre, les accents ne sont parfois pas évidents à comprendre avec la traduction proposée. Heureusement les "mémos" qui se glissent au fil des
épisodes nous aident à la compréhension de ces accents, mais aussi à se remémorer les
personnages ou à en découvrir.
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BigTasty
-Note = 9/10
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Netflix
Dans un monde où animaux de toutes sortes coexistent, un gentil loup découvre ses pulsions de prédateur alors même qu'un meurtre vient d'être commis dans son école.
-Netflix-
Beastars a été diffusé lors de l'automne 2019, cependant il n'est arrivé sur
Netflix que le 13 mars, c'est pour cela que nous avons décidé de le prendre en compte dans cette saison.
Quelle bonne surprise ! Je ne m’attendais pas à être autant pris dans une anime tranche de vie. On y retrouve des moments apaisants de tendresse et d’amour, comme des moments de tension et d’intrigue. L’histoire prend place dans un lycée, mais le monde dans lequel le spectateur est transporté est peuplé d’animaux. On suit alors un jeune loup gris,
Legoshi, face à ses doutes et ses instincts. Malgré l'absence de personnes humaines, l'
anime met en valeur un bon nombre de penchants
et de sentiments qui s'avèrent bel et bien humains.
La
série met en scène l’opposition entre carnivores et herbivores, donc entre proies et prédateurs. Le scénario tourne autour du fait que
Legoshi voit naître en lui un désir ardent envers
une lapine. Le
loup en pleine adolescence ne sait pas si ce qu’il éprouve s'apparente à de l’amour ou est en fait lié à son instinct de prédateur. D’un côté, on peut y voir une idylle à la
Twilight, et de l'autre un parallèle avec la société humaine et les tracas d’un simple adolescent. Les autres
personnages ont aussi leurs démons intérieurs et doivent faire face aux aléas de la vie, qu’ils soient carnivores ou herbivores. L’
anime jongle ainsi à la perfection entre les tons graves et plus légers.
Des caractéristiques qu’on prête parfois à certains animaux (la fidélité, la rage, la douceur, la peur, la fierté...) forment un ensemble qui, finalement, représente les différentes facettes de l’âme humaine. Si l’
anime met en scène bon nombre d’animaux, tout ceci s'avère en réalité être un reflet de ce qui constitue le caractère d'une personne.
Quant à l’animation et les designs, ils sont bien maîtrisés : sur ce point, on ne saurait reprocher grand-chose à la série puisque la qualité est au rendez-vous.
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BigTasty
-Note = 9/10
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Netflix
Fin du XXIe siècle, une étrange maladie baptisée “Cagaster” fait son apparition. Un humain sur mille est contaminé par ce mal qui le métamorphose en un monstrueux insecte anthropophage. Les deux tiers de l’humanité sont décimés…
2125, en plein milieu du désert, Kidow, exterminateur de génie, sauve la jeune Ilie d’une attaque de cagasters. Malgré les mystères qui entourent cette dernière, il décide de la protéger. Mais dans ce monde apocalyptique, les monstres ne sont pas forcément ceux qui ont en l’apparence…
-Glénat-
On pourrait penser qu’une telle dystopie dans un mode poste apocalyptique, c'est du vu et revu. En réalité, l’histoire s'avère prenante et les personnages sont attachants. Bien que beaucoup critiqueront son animation 3D, je l'ai pour ma part trouvée bien gérée.
Dans un monde où les êtres humains peuvent à tout moment se changer en insectes meurtriers, des cité forteresses tiennent lieu de vie à l’humanité. L’armée et les « exterminateurs » sont chargés de protéger la population et d’éliminer les insectes. C’est dans ce contexte que prend place une idylle entre
Kidō, le héros, et
Ilie, la jeune fille qu'il a sauvé, en parallèle d'une intrigue sombre et pleine de combats. En effet, attendez-vous à voir de l’action dès le début de l’
anime, et assurez-vous d'avoir le cœur bien en place! La
série ne s'embarrasse pas avec le fait de chercher à ménager le spectateur : les combats sont sanglants et vigoureux, mais de bonne qualité. La tension et l’intrigue sont bien gérées, ainsi c’est au fur et à mesure des épisodes qu’on réunit les différentes pièces du puzzle.
Chacun des
personnages a ses ambitions, ses craintes, ses faiblesses et ses forces. La
série arrive à bien retranscrire ce qu’il se passe dans l’esprit des protagonistes, les raisons qui les poussent à faire tel ou tel choix, et les motivations derrière leurs actions. Ainsi, que ce soit la personnalité du
héros, sombre et en apparence sans cœur, ou celle de jeunes enfants de quartiers défavorisés qui ont tout perdu à cause d’un désastre, les personnages présentés ont leurs enjeux propres et viennent servir la narration pour réellement raconter quelque chose. Contrairement à ce que l'on peut retrouver dans d’autres œuvres, il n’y pas ici de personnages inutiles et creux introduits de manière désastreuse.
Au final, si on met à part la 3D qui dénote avec ce qu'on a l’habitude de voir, et le fait qu’il faille supporter à la fois les insectes et la violence des combats, c’est un
anime de très bonne facture que je recommande vivement.
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BigTasty
-Note = 8.5/10
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Wakanim
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Ninari
-Note = 7/10
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Wakanim
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Ninari
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Wakanim
Épisode 0 :
-Note = 6.5/10
Épisodes 1 à 11 :
-Note = 7/10
Épisodes 12 à 21 :
-Note = 6.5/10
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Darknef
-Note = 9/10
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Wakanim
Lors des éliminatoires de l’interlycées de printemps, le club de volley-ball du lycée Karasuno a été désigné comme le représentant de la préfecture de Miyagi, au terme d’une lutte acharnée.
-Wakanim-
Cette
quatrième saison fait suite au match endiablé entre Karasuno et Shiratorizawa, et au contraire de celui-ci elle commence plutôt calmement, mais n'est pas en reste. On retrouve sur la majeure partie de la saison des entraînements ayant pour but de préparer notre équipe favorite à ce qui l'attend par la suite. Mais qui dit entraînements dit aussi développement des
personnages : le début de
cette saison ne cesse d'alterner les deux, et fait même les deux en même temps, tout en gardant son aspect comique avec quelques petits gags de temps en temps. Tout cela nous amène vers une montée en puissance pendant les
derniers épisodes, qui promettent beaucoup pour la suite.
La
série est pour moi toujours aussi bonne, elle arrive à garder ses qualités au fil des
saisons, conservant toutes les choses qui me font l'apprécier, notamment la
comédie très bien dosée et qui diffère beaucoup d'un
personnage à l'autre.
Hinata et
Kageyama sont toujours un gros point fort de la
série et je ne me lasse pas de les voir dans toutes sortes de situations, qu'elles soient comiques ou beaucoup plus sérieuses. Autre point positif : cette saison amène une légère touche de romance, qui était jusque-là totalement absente dans la série. Tout cela nous est servi avec le niveau d'animation et de réalisation auquel nous a habitué
Production I.G pour les
saisons précédentes, et vous avez donc là la recette d'une réussite.
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Ninari
-Note = 8/10
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Wakanim
Sakaido était un détective privé au talent reconnu jusqu'au jour où il décida de venger le meurtre de sa fille. Depuis sa cellule, il aide à présent la police à trouver les auteurs de crimes odieux grâce à un système lui permettant d'infiltrer "l'id" d'un criminel. C'est alors qu'il tombe sur un cas présentant des similarités avec la scène de crime de sa fille...
-Wakanim-
ID:INVADED fut pour moi l’un des meilleurs
animes de cette saison. J’ai été très heureuse d’être embarquée dans ce monde rempli d’énigmes et d'enquêtes. Les premières minutes de l’
épisode 1 ont réussi à elles seules à me faire adhérer tout de suite à l’ambiance et l’univers. J’ai trouvé l’idée des "enquêtes dans les enquêtes" très intéressante et assez bien mise en place, surtout que les solutions n’étaient jamais (ou alors très peu) tirées par les cheveux. De plus,
ID:INVADED est une oeuvre originale, ce qui veut dire que les scénaristes ont aisément la possibilité de faire de la fin de l’
anime une "vraie fin". Cela n’a pas manqué, le final est acceptable, mais malgré cela on reste un peu sur notre faim.
Cependant, rien n’est parfait, même
ID:INVADED. Le principal reproche que je pourrais lui faire est le manque de développement de certains
personnages, notamment ceux de la brigade dirigée par
Momoki : on ne sait malheureusement pas grand chose d’eux à part le fait qu’ils travaillent pour Kura. Cela vaut également pour les tueurs en série, dont il aurait par exemple pu être intéressant de voir la rencontre avec
John Walker. L’un des défauts de cette
œuvre reste selon moi sa taille : comme la production ne disposait que de
12 épisodes, le scénario a dû, je pense, être compressé. 24 épisodes auraient été préférables pour nous permettre d'avoir une vision globale de l’enquête. Au final,
ID:INVADED fut tout de même pour moi une belle découverte.
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BigTasty
-Note = 5/10
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Wakanim
Le 15 juillet 2043, « Infinite Dendrogram », un jeu de type Full Dive VRMMO avec un système unique appelé « Embryo » sort sur le marché. Il offre à chaque joueur un très grand choix, voire même un nombre illimité d’évolutions possibles. Ce jeu a conquis le monde en un rien de temps, car il possède un élément qui était jusque-là techniquement impossible à mettre en place. Mukudori Reiji, un jeune homme qui vient de passer ses examens d’entrée à l’université, décide d’emménager seul à Tokyo. Pour fêter la fin de cette longue période de révisions, il commence à jouer à « Infinite Dendrogram » sur les recommandations insistantes de son grand frère…
-Wakanim-
Durant
cette saison, on aura eu l'occasion de voir deux animes du même genre,
Infinite Dendrogram et
BOFURI, qui reprennent tous les deux le même concept de
monde virtuel que dans
SAO ou
Log Horizon. Alors que
BOFURI est un anime qui se veut "détente et humour", et brille dans sa catégorie, celui-ci a des ambitions beaucoup plus sérieuses. Néanmoins, cela ne suffit pas.
L'histoire est simpliste et la morale consiste à dire que ce n’est pas bien d’être méchant. Malgré tout, je dois reconnaître qu’il y a quand même une réflexion qui a le mérite d’être intéressante. En effet, les
personnages non joueurs, contrairement aux joueurs, n’ont pas la possibilité de ressusciter lorsqu'ils meurent : doit-on alors tenir compte de leur mort, ou bien ne pas s’en soucier puisque ce ne sont que des êtres virtuels ? Mis à part cette question, tout le reste de l’
anime se compose de conversations sans but, et pour ainsi dire de beaucoup de blabla pour pas grand chose. En ce qui concerne les
personnages, ils sont creux et leurs enjeux se veulent faussement moralisateurs. Quant à l'
antagoniste, il n'a aucun charisme, et là encore il passe plus de temps à se perdre en explications et en palabres qu'en action, c'est à la limite du ridicule. Lors chaque
épisode, je ne pouvais m'empêcher de regarder sans cesse combien de temps il restait avant la fin, et bon sang, que le temps me paraissait long...
Puisque la série est censée comporter des combats, on s'attend à une animation correcte et à ce que de l'action soit au rendez-vous. Si l’action s'avère bel et bien là, la qualité en revanche n'y est pas : c’est ennuyeux et extrêmement mal fait, les textures sont propres mais tout le reste est un gâchis. Si cela ne suffit pas à rattraper la série, il faut tout de même noter ce point : un effort est fait sur le chara-design. La plupart des personnages son bien dessinés, mis à part l'antagoniste que je trouve, là aussi, ridicule.
On sent que l’
œuvre essaie de raconter quelque chose, et je ne sais pas si c'est le passage du
light novel vers l’
anime qui a tout gâché, mais la finalité est que, malheureusement, et même si je trouve qu'il y a quelques bonnes idées, ce n’est clairement pas un bon
anime.
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darknef
-Note = 8/10
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Wakanim
Nous sommes dans un monde où de nombreuses espèces de monstres existent et certaines offrent des services sexuels. Entre des elfes, des cyclopes ou encore des succubes, il y en a pour tous les amateurs de monstres et de fétichismes différents. Une seule question se pose par les clients des lieux... Quelle espèce est la plus sexy ?
-Wakanim-
Amis de la "culture", vous êtes au bon endroit. Si le
genre ecchi n'est pas à votre goût, fuyez : à peu de choses près, cet
anime aurait pu passer dans la catégorie hentai. Mais ce n'est pas le cas, et vous aurez donc par moment le droit à des « performances sonores » à défaut d'avoir des images.
Ishuzoku Reviewers a au moins le mérite de répondre à ces attentes, sans vraiment posséder de fil conducteur. On suit simplement les histoires de
Stunk,
Zel et
Crim (plus quelques autres personnages moins récurrents) au cours de leurs diverses découvertes sexuelles avec toutes sortes d’ethnies fantastiques. L'
anime est donc composé en majeure partie de scènes plutôt explicites visuellement, dotées de descriptions très poussées qui ne mâchent pas leurs mots. Le reste est quasi exclusivement de la
comédie.
Puisque j'apprécie ce genre d'
anime, je n'ai eu aucun problème à le regarder, bien que j'ai tout de même été surpris que l'
anime aille aussi loin sur certaines choses que l'on retrouve plus habituellement dans les hentais, notamment les divers fétiches plus ou moins communs. Outre cela, la
comédie est plutôt efficace et le chara-design des
personnages est plutôt plaisant, en sachant rester assez varié malgré les dizaines de
personnages féminins. L'animation est plutôt belle et se laisse apprécier lors des diverses scènes. Cette série est donc dans sa globalité une bonne surprise, et je tiens quand même à rappeler que
Ishuzoku Reviewers est destiné à un public très averti !
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Ninari
-Note = 6.5/10
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Wakanim
Afin de voir leur vœu se réaliser, les Puella Magi se battent sans relâche, à l'insu du reste du monde. Cependant, Iroha Tamaki ne semble plus se souvenir du sien. "Quel souhait ai-je formulé, lorsque je suis devenue une Puella Magi ?" Elle ressent un vide indescriptible au quotidien, comme si elle avait perdu quelque chose d'important. Mais elle continue à se battre chaque jour, sans même savoir pourquoi... C'est alors qu'une rumeur se met à circuler au sein des Puella Magi. "Les Puella Magi pourront trouver le salut, si elles se rendent à Kamihama". La ville de Kamihama, lieu de rassemblement des Puella Magi et des Rumeurs. Venez découvrir l'histoire de Iroha Tamaki, en quête de son souhait oublié...
-Wakanim-
À l’époque, j’avais aimé
Madoka, mais sans réel plus. Ce qui m’avait beaucoup impressionné dans la série d’origine était l’ambiance très étrange qui y régnait. On sent bien que cela a voulu être réitéré dans ce
nouvel anime, mais malheureusement le résultat n’est pas au rendez-vous.
La série en fait des tonnes pour que l'ambiance nous paraisse aussi étrange que dans
Madoka, mais on ne comprend pas toujours ce que l’équipe de production essaie de nous dire. Les musiques me semblent également moins bonnes : on ne ressent plus toute la puissance et tout le stress qu’elles pouvaient engendrer chez le spectateur dans
Madoka.
Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, surtout la protagoniste,
Iroha, qui n’est ni spécialement forte ni particulièrement intéressante. Si
certains personnages de la série d’origine sont de retour dans cette nouvelle adaptation, je n'ai pas très bien compris leur rôle, à part celui d'être présents pour la référence, ce que je trouve dommage car ces Puella Magi arrivent comme un cheveu sur la soupe.
Les graphismes me semblent parfois assez étranges, notamment au niveau des visages. Le scénario paraît sur le papier plutôt intriguant, notamment les enquêtes sur les rumeurs, mais l’
anime met en place beaucoup d’éléments et de questionnements qui peuvent facilement perdre le spectateur. Malgré cela, on ne peut pas dire que le scénario soit inintéressant.
Je pense que cette série s'adresse et plaira surtout aux grands fans de la saga et à ceux qui ont apprécié le jeu pour smartphone. J'espère que la
saison 2 nous montrera de quoi donner un meilleur avis sur cette série !
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Yugara
-Note = 4/10
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Wakanim
Découvrez la vie de Chocola, Vanilla, et de leurs collègues.
-Wakanim-
Je ne pensais pas que j'allais autant m'ennuyer devant cet
anime, qui faisait beaucoup parler de lui de part sa grande communauté, celui-ci étant adapté d'un visual novel. Les
épisodes sont tous plus gênants les uns que les autres et sans grand intérêt. En effet, nous avons le droit à un surplus de ecchi, de nombreux passages douteux notamment alimentés par des sous-entendus (surtout avec le personnage de
Cinnamon) et des angles de la caméra mal placés. Sans parler que la
série se termine par un fameux épisode "plage"... En bref, jusqu'au bout, cela reste uniquement du fan service.
De plus, il ne se passe pas grand chose au fil du visionnage. C'est assez long, et on commence à s'ennuyer. Pourtant, tous les chats sont adorables (avec un petite préférence pour
Vanilla et
Maple) et ont tous une personnalité et une apparence qui leurs sont propres. Leur nom les définit également très bien et est très mignon. Il y a un effort de mise en avant de tous les
personnages dans les
épisodes, mais sans pour autant nous fournir un développement concret. Cela se ressent par exemple beaucoup concernant le
pâtissier et
Shigure, sa sœur.
En conclusion, c'est mignon, mais sans plus : on suit leur quotidien et leur relation sans réel intéressement.
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Yugara
-Note = 8/10
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Wakanim
Fujito Chiyuki fait 1m 58, mais elle veut devenir top model et défiler à Paris. Sa petite taille étant rédhibitoire pour cette carrière, son entourage lui dit d’abandonner, mais elle persiste dans cette voie. Alors qu’elle cherche à obtenir le soutien de sa famille, elle fait la rencontre de Tsumura Ikuto, un garçon qui est sur le point d’abandonner son rêve de devenir styliste. Voici l’histoire de deux jeunes qui vont tout faire pour accomplir leur destinée.
-Wakanim-
Shine est un
anime de cette saison, original par les thèmes qu’il aborde : la
mode et le
mannequinat. J’ai aimé le regard approfondi que la série porte sur ces industries et les préjugés qu’elles développent.
Ce qui surprend au premier abord est d'avoir deux points de vue différents, et non un comme dans la plupart des animes. Les deux personnages sont diamétralement opposés, mais pourtant ils se complètent et s'inspirent. Tous deux sont capables de braver tous les obstacles pour atteindre leur objectif, ce qui fait plaisir à voir. Bien que j'ai trouvé
Ikuto attachant et talentueux, j'ai eu du mal à apprécier son caractère. Les personnages peuvent parfois sembler ennuyeux, mais dans l'ensemble, ils ne sont pas mauvais. Petite mention spéciale pour
Kaoru dont j'ai adoré le tempérament de feu lors des quelques passages où elle est apparue : j'aurais aimé la voir un peu plus souvent.
Concernant les graphismes, je les ai trouvé fins et colorés. De plus, les designs de chaque tenue sont recherchés et superbes, sans oublier le fait que l’animation était assez belle.
Le thème principal et final de cet
anime porte sur le fait de ne jamais abandonner la poursuite de nos rêves. L'oeuvre démontre ainsi que même les gens qui semblent tout avoir ont aussi leurs propres difficultés. La fin, à laquelle je ne m'attendais pas du tout, est l’un des facteurs qui accentuent cette réalité. En bref, foncez et poursuivez vos rêves ! Je peux vous affirmer que
Shine - Smile at the Runway est une série de grande qualité, même si je pense qu'une deuxième saison permettrait de conclure le récit de façon plus satisfaisante, puisque c’était ici fait de manière assez précipitée.
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Ninari
-Note = 9/10
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Wakanim