Chiruran : Shinsen Gumi Requiem est un manga de
UMEMURA Shinya et
HASHIMOTO Eiji comptant actuellement 30 tomes au Japon. La publication de la série vient de débuter en France, avec la sortie simultanée des deux premiers tomes le 16 juin aux éditions
Mangetsu.
Synopsis :
Edo, 1859. Le shogunat Tokugawa vit ses derniers instants. Toshizō Hijikata, 24 ans, s’entête à défier tous les samouraïs qui croisent sa route. Son rêve ? Devenir le sabreur le plus puissant de la capitale.
Des années plus tard, on le surnommera « le démon du Shinsen Gumi », une milice samouraï légendaire dont il prendra le vice commandement… À quoi pensait-il ? Que cherchait-il ? Et surtout, quelles vérités Shinpachi Nagakura, l’un des rares survivants de cette époque tumultueuse, révélera-t-il au sujet de son ancien compagnon ?
Le
Shinsen Gumi ! (ou
Shinsengumi, personnellement je l'ai toujours écrit en un seul mot mais c'est peut-être une erreur de ma part...). J'ai découvert cette faction avec l'anime
Hakuōki Shinsengumi Kitan, adaptation d'un Otome Game, et depuis je reste fasciné par ce groupe de guerriers. Peut-être parce que je n'y faisais pas attention, mais le
Shinsen Gumi est très présent dans la pop-culture japonaise, de
Kenshin - Le Vagabond à
Drifters, en passant par
Gintama. On y retrouve un ou plusieurs membre du
Shinsen Gumi, en allié ou ennemi, mais une chose est sûre, leur combativité est toujours mise en valeur.
Parmi les membres du groupe, mon top 3 personnel serait :
SAITŌ Hajime,
OKITA Sōji et
HIJIKATA Toshizō, mais comme ce sont les personnages les plus souvent représentés, je ne dois pas être le seul... Bref ! Et
Chiruran dans tout ça ?
Chiruran : Shinsen Gumi Requiem se présente sous la forme d'un long flashback narré par
SUGIMURA Yoshie (alias
NAGAKURA Shinpachi) à une journaliste,
ICHIKAWA Makoto, qui souhaite en apprendre plus sur le
Shinsen Gumi, qui est, selon elle, "Une clique d'arriérés qui a retardé de trois ans la restauration de Meiji".
La forme est originale, et cette présentation du
Shinsen Gumi a le mérite d'être originale et impactante, nous donnant envie de savoir pourquoi une telle image leur est donnée.
Nous faisons donc la connaissance du jeune
HIJIKATA Toshizō, une tête brûlée qui gagne sa vie en défiant les maîtres des différents dojos qu'il croise afin de mesurer sa force mais également de récolter un peu d'argent en leur vendant des produits pour soigner les blessures qu'il a provoquées. Tout se passe normalement pour lui jusqu'à ce qu'il tombe sur le dojo de
KONDŌ Isami, futur chef du
Shinsen Gumi. Il défiera le dojo, comme à son habitude, mais face à sa défaite, il intégrera le dojo afin de devenir plus fort.
C'est à partir de cette rencontre que l'on comprend le vrai genre du manga.
Chiruran : Shinsen Gumi Requiem est en réalité une série
furyō, nous proposant de suivre les aventures d'un groupe de guerriers qui devra jouer du sabre pour prouver leurs valeurs, leur force et conserver leur honneur. D'ailleurs, il est important de signaler que celui-ci est tout de même assez violent, nous sommes encore loin d'un manga comme
Les 7 Ninjas d'Efu de
YAMAGUCHI Takayuki, mais un combat au sabre reste sanglant et quelques membres seront tranchés.
Chiruran : Shinsen Gumi Requiem est une série très prometteuse, le style graphique de
HASHIMOTO Eiji rend les combats très dynamiques et, malgré le nombre de personnages présents, chacun d'eux a un signe distinctif, coupe de cheveux, vêtements, attitude, qui le rend rapidement identifiable. Le chara-design est d'ailleurs assez moderne, on notera que la coupe de cheveux
chonmage, pourtant symbole de cette période, n'est utilisée que pour des personnages tertiaires. Le périple de notre bande de guerriers est encore long avant de former le
Shinsen Gumi et d'arriver à la restauration de Meiji, mais ce sera avec plaisir que je continuerai à suivre les affrontements qui les mèneront jusque là.