Le Dévoreur de souvenirs est un manga terminé en deux tomes adapté des
romans de
ORIGAMI Kyōya et dessiné par
MURAYAMA Nachiyo. Les deux tomes sont sortis simultanément en France le 26 août dans la collection Moonlight des éditions
Delcourt/Tonkam et sont disponibles au prix de 7,99€ chacun.
Synopsis de l’éditeur :
Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s’intéresse à la façon dont elles sont propagées. Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d’un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrit de souvenirs. Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
L’histoire est entraînante et mystérieuse. Nous suivons les recherches de Ryôchi sur les origines de la légende urbaine du Kiokuya, ses avancées et ses déconvenues. Au début plutôt perçu comme une simple curiosité, il s’obstine et cherche à comprendre ce qu’il se passe autour de lui lorsqu’il découvre que plusieurs personnes semblent avoir perdu la mémoire. Il rencontre des témoins potentiels pour tenter d’en apprendre plus, s’approche de victimes présumées, s’associe à d’autres enquêteurs en herbe. Les questions s’amoncellent mais le mystère demeure. Qu’est donc le Kiokuya ? N’est-ce qu’une légende urbaine ou bien plus ? Quelle en est l’origine ? Est-ce une manipulation mentale ou un pouvoir surnaturel ? Le scénario est bien mené et ne penche ni d’un côté ni de l’autre, nous laissant dans l’envie de connaître la réponse. Il faudra attendre la fin pour l’obtenir.
Le Kiokuya serait un monstre qui se nourrit de souvenirs. Cette légende réussit à nous questionner sur l’utilité des souvenirs dans la construction d’une personne. Si vous aviez la possibilité de supprimer un événement traumatisant de votre mémoire, le feriez-vous ? Les partisans des deux points de vues se succèdent. Plusieurs personnages font leur apparition et une importance est donnée à chacun. Il en ressort une certaine stabilité dans le scénario, très agréable et nous maintenant en haleine avec de nouveaux détails à chaque chapitre.
Le Dévoreur de souvenirs est une série courte et entraînante. Le scénario est mené adroitement sur les deux tomes et aucune longueur n’est à déplorer. Le dessin de
MURAYAMA Nachiyo, sans être original, est soigné, avec des cases fournies et des émotions qui transparaissent bien.
Captivant du début à la fin ! Avare d’enquêtes et de mystère, n’hésitez pas à vous procurer ce manga fini en deux tomes !