Attention, cette chronique porte sur une œuvre destinée à un public averti car elle contient des scènes particulièrement violentes ou sexuellement explicites.
Après presque deux ans d'absence,
ONIZUKA Eikichi est enfin de retour avec le 12e tome de
GTO - Paradise Lost !
Comme je l'avais déjà dit dans ma chronique de
Ino-Head Gargoyle - Le spin-off de GTO sur le Chien enragé de Kamakura, je ne suis pas fan des chapitres de
GTO dans lesquels
Onizuka et
Saejima parlent ensemble et où l'on suit l'histoire du point de vue du professeur. Or ce tome débute justement comme cela... J'ai été dans un premier temps refroidi, mais après quelques cases,
FUJISAWA Tōru va nous faire sortir de ce schéma pour revenir à une narration plus classique et nous lancer dans la nouvelle intrigue de cet arc. Nous y ferons la connaissance de Kirishima Joe, un personne créé en 2007 dans le one-shot
Animal JOE.
À noter que la personne recherchée par
Onizuka et Joe est une ordure de la pire espèce : menteur, violeur, il use de drogues sur des jeunes femmes pour parvenir à ses fins, le tout en essayant de faire porter le chapeau à Kirishima Joe.
Si
Onizuka reste un personnage central à l'histoire, on sent bien que
FUJISAWA Tōru essaie de pousser Joe sur le devant de la scène : beau, riche et talentueux, il est toujours à deux doigts de voler la vedette au Great Teacher, et on sent toute l'animosité existante entre les deux personnages.
Le dernier chapitre du tome est en fait un chapitre bonus,
Re:Animal JOE, nous en apprenant encore plus sur ce dernier... et je dois avouer qu'il a perdu tout le capital sympathie que j'avais pour lui. Joe s'avère être un homme imbu de lui-même, infidèle au possible en raison de sa libido hors-norme, et surtout complètement inconscient des risques puisqu'il n'hésite pas à coucher avec des femmes alors qu'il conduit à pleine vitesse sur des routes sinueuses de montagne...
Bref, vivement le tome suivant, que l'on puisse voir
Onizuka le battre lors du match de boxe.