Après avoir passé plusieurs heures la tête dans le PlayStation VR, le casque de réalité virtuelle de Sony à destination de leur dernière console de salon, il est temps de donner un avis. Prêts à embarquer dans un nouveau monde ?
Je précise avant toute chose que le test a été effectué sur une PS4 standard, ni Slim, ni Pro.
Commençons par le commencement, sans trop nous attarder sur cette partie que tout le monde peut déjà apprécier à l’aide des nombreuses images disponibles sur Internet.
La boite contient donc de nombreux câbles, notamment HDMI, un boitier permettant un surplus de puissance, une paire d’écouteurs équipée d’un micro, et, bien entendu, le casque.
Il est d’ailleurs important de préciser que s’il est possible de laisser son téléviseur allumé pour utiliser le PSVR, ce n’est en aucun cas une obligation. Il est ainsi tout à fait possible de jouer pendant que quelqu’un d’autre regarde la télévision.
Au niveau des câbles, on appréciera la présence de trois câbles HDMI, évitant donc à l’acheteur de rajouter quelques euros pour pouvoir relier le boîtier à son téléviseur.
Notons aussi que les câbles sont suffisamment longs pour pouvoir s’éloigner de la PlayStation Camera et se déplacer (les déplacements pouvant être pris en compte dans les jeux).
Pour ce qui est du casque à proprement parler, le plastique s'avère être de bonne qualité et la mousse intérieure est confortable pour pouvoir le porter plusieurs heures d'affilée sans sentir de gêne particulière. Il est également suffisamment léger pour ne pas fatiguer le joueur sur la durée.
On pourra toutefois lui reprocher de ne pas pouvoir enlever uniquement la visière (là où se trouvent les écrans), forçant donc à enlever le casque entier pour consulter son téléphone, allumer la lumière, ou tout simplement attraper sa manette si on l’a perdue !
Autre reproche qui peut rebuter : le casque étant tenu par le haut du crâne, il subsiste forcément du jour en dessous des yeux. L’Oculus Rift et le HTC Vive, avec leur serre-tête, sont mieux finis et plus immersifs sur ce point.
Pour ce qui est du design, je vous laisse apprécier le PSVR comme il l’entend, puisqu’il s’agit uniquement d’une histoire de goût.
Question réglages, Sony a prévu pas mal d’options pour adapter son casque à un maximum de morphologies. Ainsi, un bouton à l’arrière permet d’écarter l’arceau pour qu’il épouse la forme de votre crâne, tandis qu'une molette, également placée à l’arrière, vous autorise à le serrer davantage. Il est aussi possible de régler la distance des écrans en appuyant sur un bouton situé au-dessous.
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En parlant des écrans, ou plus précisément des lentilles, celles-ci se salissent assez rapidement, il faudra donc les nettoyer régulièrement pour un meilleur confort de jeu.
Une fois le casque démarré, on ne peut que constater la simplicité d’utilisation : une interface de calibrage s’affiche automatiquement la première fois et s’avère très claire. Quelques dizaines de secondes plus tard, vous voici dans le monde virtuel. Pour les fois prochaines, le calibrage étant enregistré, il suffira d’enfiler le casque pour en profiter immédiatement.
J’ouvre une parenthèse ici : j’ai lu à plusieurs reprises sur Internet que des personnes se plaignaient de recalibrages intempestifs entre deux parties, voire au sein même d’un jeu. Je n’ai pour ma part jamais rencontré ce problème. Je constate tout de même que je joue dans un environnement peu éclairé, qui favorise donc la reconnaissance des diodes du casque par la caméra. En revanche, ceux ayant rencontré des problèmes de reconnaissance spatiale l’utilisent dans une pièce très lumineuse. Il est donc possible que le problème, comme la solution, vienne de là. Fermeture de la parenthèse.
Au niveau de la qualité d’affichage, n’y allons pas par quatre chemins : les casques VR sur PC se montrent bien plus performants. Il n’est donc pas utile de le comparer avec l’Oculus Rift et le HTC Vive, ceux-ci étant des produits haut de gamme.
Ceci étant dit, il convient de reconnaitre que la qualité des dalles est loin d’être exceptionnelle et que certains jeux sont extrêmement aliasés. Personnellement, étant féru de réalité virtuelle, je peux passer outre assez facilement pour m’immerger dans un monde, mais ce n’est peut-être pas le cas de tous les joueurs.
Sony a également pensé aux autres personnes présentes dans la pièce, en affichant ce que voit le joueur équipé du casque sur le téléviseur. À ce propos, je ne sais pas si mon écran est fautif ou pas mais, au bout d’un certain temps de jeu, la résolution baisse drastiquement et l’affichage n’est plus en plein écran. Étant donné que certains jeux demandent la participation de personnes devant l’écran de télévision, ce problème peut s’avérer vraiment dérangeant pour eux.
Pour ce qui est de la détection des mouvements, il n’y a rien à redire : le casque fait le travail, et aucun décalage perceptible n’est à déplorer, même pour des jeux plutôt nerveux comme RIGS ou DriveClub VR , limitant donc le motion sickness dont certains souffrent.
La manette est également reconnue spatialement pour la plupart des jeux, par l’intermédiaire de la barre lumineuse. Malheureusement, comme il n’y a qu’une barre à l’avant du contrôleur, il n’est pas possible de tourner le dos à la caméra et de continuer à utiliser cette fonctionnalité.
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