Synopsis :
Angleterre, XIXe siècle. Dans un petit village au paysage bucolique, un triangle amoureux se forme entre les jeunes Roy, Oscar et Claire. Mais la petite fabrique créée par Roy, qui se développe en même temps que le capitalisme, provoque une véritable tempête…
-Kurokawa-
Étant une amatrice d’économie et de sociologie, je me suis naturellement laissée tentée par la collection
Kurosavoir fraîchement débarquée chez
Kurokawa. J’ai donc décidé de commencer mes lectures par l'adaptation du célèbre livre de
Karl Marx,
Le Capital. Pour rappel, l’oeuvre d’origine est constituée de trois ouvrages de plus de mille pages chacun. On comprend donc vite que ce manga est beaucoup plus abordable, et tout à fait adapté pour le grand public.
J'ai bien aimé le fait que les concepts
économiques et
philosophiques qui nous sont expliqués
partent à la base d’une histoire tout sauf abstraite, permettant à la fois une bonne immersion dans l’ouvrage et le développement de vrais exemples. Malgré tout, il est quand même important de garder à l'esprit que
Karl Marx, en tant que communiste, possède une vision très négative du capitalisme. Son point de vue est très bien illustré dans le manga, par exemple dans les passages lors desquels l’entreprise est représentée comme un "monstre ignoble". Les personnages ont un caractère souvent facile à cerner, ce qui s'avère plutôt pratique étant donné que c'est un one-shot que nous avons entre les mains. Enfin, l'histoire en elle-même est plutôt agréable à lire. Cependant, on peut regretter qu'elle ne dure que 220 pages : certaines explications ne me paraissent pas très claires (sans pour autant tomber dans l'incompréhensible) et auraient mérité que le manga s'y attarde un peu plus.
Cette lecture semble parfaite si vous souhaitez découvrir quelques bases de la pensée marxiste. Certes, cela ne vaut pas de vrais ouvrages économiques, mais le manga peut donner un avant-goût de la discipline. Attention cependant au dessin, qui peut parfois faire peur. Après cette première expérience, je vais donc certainement me pencher sur d’autres titres de
la collection.