- Mais, Icotaku
, il n’y a pas déjà une chronique sur Gran Turismo Sport ?
- Si, en effet, mais elle date de la sortie du jeu et celui-ci a énormément évolué depuis.
- Vous voulez dire qu’il y a eu des corrections de bugs ?
- Pas uniquement. De nombreux véhicules et circuits ont été ajoutés, ainsi qu’un mode de jeu. Il était donc préférable de nous mettre à jour nous aussi.
- Faut-il s’attendre à d’autres Minis sur ce jeu ?
- Probablement pas, le créateur Kazunori Yamauchi ayant annoncé que les futures mises à jour seraient bien plus modestes.
- D’accord, merci. Vous êtes vraiment les meilleurs, Icotaku
!
- Allons allons, on ne fait que notre travail !
Ainsi donc, il sera ici question de traiter toutes les nouveautés importantes rendues disponibles depuis la sortie de
Gran Turismo Sport. On passera donc outre les sensations de conduite et la technique inchangées, ainsi que les différents équilibrages dont ont fait preuve certains réglages, et les pénalités diverses, pour nous concentrer sur l’essentiel.
En effet, le jeu a pris pas mal d’ampleur au fil des ans. Il se compose aujourd’hui de 326 véhicules (contre 162 au lancement) et de 83 tracés (dont 24 en sens inverse) répartis sur 29 circuits (contre 39 tracés dont 11 en sens inverse à sa sortie). Autant dire que, rien qu’avec ça, la durée de vie du mode solo a été largement revue à la hausse, d’autant plus que ces ajouts ont été répercutés sur les modes Expérience du circuit, Scapes et Musée. Puisque l’on parle chiffres, sachez également que le titre comporte à présent 138 pistes musicales, soit une de plus qu’au tout début.
Mais la véritable nouveauté, celle qui à elle seule justifie cette chronique, c’est le mode GT League. Celui-ci se veut être un simili mode Gran Turismo à l’ancienne. Si cela ne signifie ni le retour des voitures d’occasion, ni celui des épreuves exigeant un permis minimum, force est de constater que le reste fleure bon la nostalgie. Ce mode se compose de quatre ligues (débutant, amateur, professionnel, endurance) qui se débloquent en fonction du niveau de pilote du joueur. Chacune réunit plusieurs ensembles de courses régies par des conditions imposées similaires (Clio, traction avant, américaine, voiture de 1979 ou antérieure, plus de 100 000 crédits, Ferrari, etc.). Une puissance maximale et un type de pneus sont également généralement imposés, notamment dans les deux premières ligues. De même, la météo et la période de la journée ne peuvent être modifiées.
Tout n’est cependant pas idéal et, parmi les points négatifs, on citera une difficulté qui n'est pas vraiment au rendez-vous avant la quatrième ligue, d’autant plus que ni les dégâts ni les pénalités ne sont présents. On pourra également regretter l’absence de championnats (seules des courses uniques sont présentes) et de vraies épreuves d’endurance (la ligue les regroupant plafonnant à quelques dizaines de tours ou à 60 minutes, sans doute dû à l’absence de cycle jour-nuit). Précisons enfin que ces dernières sont les seules à prendre en compte l’usure des pneus et le carburant.
Pour ce qui est du jeu en ligne, le mode Sport a quant à lui peu évolué. On remarquera principalement quelques rééquilibrages au niveau du système de pénalités, ainsi que la possibilité de signaler un mauvais comportement.
L’ajout d’un mode contre-la-montre apporte un brin de diversité qui pourra occuper certains joueurs un bon moment. Il s’agira ici de réaliser le meilleur temps possible durant les deux semaines que dure chaque épreuve (au nombre de deux en simultané). Pour simplifier, le principe est donc le même que pour le reste du mode Sport, mais on affronte le chronomètre plutôt que des adversaires en direct.
En fin de compte, on peut féliciter le studio
Polyphony Digital, qui a su enrichir son jeu de manière gratuite en écoutant les remarques de sa communauté. Si tout n’est pas parfait, le titre est tout de même plus appréciable qu’à ses débuts.