Synopsis du tome :
En voulant arrêter Grodd le Gorille, Batman se retrouve projeté dans le Japon féodal ! Là-bas, les pires méchants de Gotham se sont partagés le pays en devenant des seigneurs féodaux et se livrent une guerre sans merci. Le Joker compte bien en profiter pour devenir le nouveau Shogun et contrôler le Japon. Batman doit absolument trouver le moyen de ramener tout le monde dans le présent ! Tout le monde ? Autre temps, autres moeurs.
Ne serait-ce pas l’occasion pour Batman de se débarrasser définitivement du Joker ?
Suite et fin de
Batman Ninja, l'adaptation en manga par
HISA Masato du
film d'animation disponible en DVD et Blu-ray ainsi que sur Netflix. N'ayant toujours pas vu le film d'origine, je découvre les rebondissements du scénario dans cette adaptation, et je ne sais donc pas si les événements du manga sont fidèles à 100% à l'oeuvre originale.
Le tome précédent s'était terminé sur l'activation de quatre châteaux-méchas, élément qui m'avait assez déçu au vu du coté beaucoup trop surréaliste de la situation (oui, encore plus qu'une bande de super-héros et super-vilains envoyés à travers l'espace et le temps jusqu'au Japon féodal...). Autant vous le dire tout de suite, ce surréalisme n'en était qu'à ses débuts, et la partie avec Gorilla Grodd est tellement
what the fuck qu'elle m'a complètement sorti de l'histoire.
Chaque membre de la bat-famille, Batman inclus, devra faire face à son adversaire dédié, montrant par la même occasion les résultats de l'entraînement qu'ils ont suivi dans le camp de réfugiés. Mais, étonnamment, le combat le plus long et détaillé sera celui entre Catwoman et Harley Quinn. Bien que ce soit un affrontement très dynamique et tout de même assez violent, je ne peux m'empêcher de trouver cela dommage, puisque Catwoman était le personnage qui avait le moins de choses à prouver par rapport aux autres héros.
De même, la conclusion est assez étrange : pourquoi les personnages retrouvent-ils leurs habits conventionnels ? Pourquoi l'asile d'Arkham est-il intact et à sa place exacte, alors que les héros et vilains se sont légèrement déplacés ? Et surtout, Alfred ! Sa présence sur les lieux (présents et passés) me paraissait déjà illogique, mais le fait qu'il soit une nouvelle fois emporté dans le vortex temporel alors qu'il ne se trouve pas au même endroit que les autres ajoute encore à mon incompréhension.
En conclusion,
Batman Ninja reste une bonne surprise, c'est un manga basé sur un concept intéressant et servi par les dessins de
HISA Masato, dont le style graphique jouant avec les contrastes noir/blanc colle parfaitement avec l'ambiance de l'univers du Chevalier Noir. Malheureusement, les petites incohérences quant au voyage dans le temps et le côté trop surréaliste de l'œuvre m'ont quelque peu refroidi sur la fin.