Synopsis :
L'histoire d'un premier amour...
Jusqu'à aujourd'hui, Tajima n'avait jamais eu l'occasion de voir une personne pleurer. Kouga est le premier à lui montrer ses larmes. S'ils sont camarades, les deux garçons n'avaient jamais eu l'occasion de se parler. Il aura fallu un malheureux concours de circonstances pour que tout commence : le chat de Tajima serait responsable de la mort du poisson rouge de Kouga. Alors qu'il tente de le lui avouer, il découvre la véritable raison qui se cache derrière les sanglots de son camarade. Un secret qui va les rapprocher.
-Taifu-
Une couverture colorée qui attire tout de suite l'attention. C'est ce qui fait le charme de Ne me quitte pas réalisé entièrement par hagi. En effet, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé d'acheter cette œuvre parmi une large gamme proposée en rayon. Il s'agit de ma toute première lecture shōnen-ai malgré mon affection pour tout ce qui touche au yaoi.
À l'intérieur, on retrouve un design simple qui renforce le côté mignon et romantique de Koi ni mo Naranai ! C'est quelque chose de plaisant puisque ce manga diffuse une ambiance très douce et reposante tout en mélangeant comédie et drame. Les émotions des personnages, notamment celles de Yūya, sont magnifiquement retransmises grâce à leurs expressions faciales et à une jolie mise en scène limpide.
Le plus gros point négatif de Ne me quitte pas réside dans un faible développement de certains aspects. Certes il s'agit d'un one-shot mais l'évolution de la relation entre les deux protagonistes est beaucoup trop rapide. J'aurais aimé avoir une histoire plus poussée quitte à avoir deux volumes plutôt qu'un seul.
Une plus grande présence de Naoto, le frère adoptif de Yūya, ainsi qu'un approfondissement des liens qu'il entretient avec son entourage auraient été très appréciés également.
De plus, le cliché transmis tout au long de la série est irritant. Depuis quand un garçon ne doit pas pleurer ? Qu'importe si la raison est futile ou non ? Nous sommes tous des êtres humains et nous possédons tous des émotions. Je n'ai pas vraiment compris le choix de l'autrice à ce moment. C'est vraiment dommage.
En conclusion, j'ai apprécié la lecture de mon premier yaoi. Je le conseille notamment lorsque l'on veut débuter ce genre d'œuvre puisqu'il n'y a aucune scène sexuelle (ce qui n'est pas étonnant vu l'évolution rapide de leurs sentiments).
Qu'est-ce qu'il faut donc retenir de Koi ni mo Naranai ? Que c'est une série douce, aux designs soignés et adaptés au style du manga, mais qui manque cruellement de développement.