Pour conclure son année 2020,
Meian nous proposait de découvrir
Unsung Cinderella, de son nom complet
Unsung Cinderella : Midori, pharmacienne hospitalière. Une très bonne surprise dont le deuxième volume est sorti à la fin du mois de février chez l'éditeur. La suite des aventures de Midori est-elle toujours aussi intéressante ? La réponse se trouve dans cette chronique !
Synopsis :
En contrôlant les médicaments pris quotidiennement par un patient externe, Midori découvre plusieurs anomalies. Elle demande des comptes au pharmacien qui a délivré ces médicaments, mais celui-ci la ramène à la dure réalité : "En pharmacie d'officine, il est impossible de poursuivre les même idéaux que les pharmaciens hospitaliers"...
- Meian -
Comme pour le premier tome,
ARAI Mamare continue de nous proposer plusieurs histoires afin de nous faire découvrir les différentes tâches que doit effectuer son héroïne dans son travail de pharmacienne hospitalière. Le premier chapitre du volume nous parle ainsi de l'inventaire qui a régulièrement lieu dans l'hôpital afin de d'éviter les pertes de médicaments. Les pages ne sont pas les plus intéressantes du manga, mais elles restent sympathiques et nous permettent également de faire la connaissance d'une autre collègue de Midori. Le passage dédié à la Commission de Contrôle de l'Acceuil et de la Relation aux Patients (CCARP) l'est en revanche beaucoup plus. Nous faisons la rencontre de personnages qui sont chargés de veiller à l'image que peuvent donner les différents employés de l'hôpital vis-à-vis des patients. Médecins, infirmiers, agents d'accueil et même pharmaciens sont examinés de A a Z sur leur tenue vestimentaire qui doit respecter un code. Un petit conflit argumenté entre le personnage chargé de ce contrôle et Midori va éclater, nous permettant d'en apprendre plus sur l'image que veulent dégager les hôpitaux. On ne s'attendait pas à avoir le droit à ce genre d'explications dans
Unsung Cinderella, mais c'est tant mieux car le sujet est traité correctement et est instructif.
Un autre sujet intéressant et inattendu concerne la prise du traitement par les patients. Deux profils différents de malades nous sont montrés. L'un est un peu tête en l'air et l'autre est réticent à se soigner à cause de ses faibles revenus financiers. Dans les deux cas, Midori doit faire preuve de souplesse et ajuster son discours pour convaincre ses patients car même s'ils sont correctement soignés lors de leur hospitalisation, ils seront de nouveau libres de la prise du traitement une fois sortis, quitte à mettre leurs vies en danger. L'occasion de découvrir les pharmacies en officine qui ne dépendent pas d'un hôpital et qui doivent faire rentrer de l'argent dans les caisses et enchaîner les clients, quitte à ne pas bien les conseiller. Là encore, Midori va prendre le suivi de ses patients avec sérieux et chercher à comprendre comment fonctionnent les pharmacies classiques et quelles sont les différences entre les pharmaciens en officine et ceux en milieu hospitalier. Pour ne pas changer,
ARAI Mamare et son conseiller médical
TOMINO Hiromitsu nous apprennent des choses intéressantes !
Pour son deuxième volume,
Unsung Cinderella ne change pas de formule et la lecture fut très bonne ! Accompagnées par ses bons personnages et son dessin agréable, le titre ne déçoit pas et nous permet d'apprendre des choses sur le milieu médical. La personnalité de Midori est également l'un des points forts du manga et en est son coeur. Sans elle, l'oeuvre serait peut-être même moins intéressante ! On pourrait toutefois regretter l'absence d'histoires plus longues qui dureraient le temps d'un tome, mais pour le moment, la formule marche alors ce n'est pas un réel point faible. Nous avons déjà hâte de découvrir de nouvelles facettes du milieu médical dans le troisième tome de
Unsung Cinderella qui est prévu pour le 28 avril chez
Meian !